mercredi, 13 octobre 2010
Album de reprises volume 1
(NFFP Records – 2010)
Durée 43’09 – 15 Titres
http://www.zephyr21.com/
http://www.myspace.com/zephyr21
 Mélanger pop et punk avec à la clef une bonne grosse d’humour et au moins autant d’énergie, c’est la ligne de conduite adoptée par Zéphyr 21 et il y a maintenant sept années que ça dure avec à l’actif du trio montpelliérain une cinquantaine de concerts par an et pas moins de trois albums plus un maxi qui lui ont permis de rallier le public à une cause qui lui est chère, la sienne ! A l’heure ou Michaël au chant et à la guitare, Anthony à la basse et Jean-Noël au chant et à la batterie rejoignent l’écurie NFFP Records et y rééditent leur troisième effort, « Nom d’un cactus », ils signent conjointement leur quatrième album, un florilège qui revisite le meilleur et le pire de la chanson française à la sauce Zéphyr 21. Des invités à la pelle pour y mettre une grosse pagaille et l’affaire est dans la boite mais attention, ce n’est que le premier volume !
Prenez des titres emblématiques de la carrière de Georges Brassens, de Francis Cabrel, de Renaud, de Zazie ou encore de Johnny Hallyday, ajoutez leur quelques grosses tartes à la crème pompées chez Claude François, Jean-Jacques Goldman, Louise Attaque, Patrick Bruel, Kyo ou Gilbert Montagné et secouez le tout très fort, incorporez prestement quelques pédales de distorsion, montez rapidement les amplis à ébullition, patientez près de trois petits quarts d’heure et vous obtenez la galette qui casse du sucre sur le dos de la variété à bon marché mais qui le fait de manière tellement folle que l’on y prend très vite goût ! Alors si en prime on se rend compte que Les Trois Fromages sont venus pousser la chansonnette sur « Les Yeux Revolver », que Charly Fiasco et Freygolo atomisent respectivement « Murs de poussière » et « Je te donne », que Guérilla Poubelle met du volume sur un « Manu » des plus énervés et que Nina’s School se jette sans réserve sur « Que je t’aime », on se dit que cet « Album de reprises volume 1 » qui n’a pas vraiment cherché la complication quand il a été question le plein au niveau du tracklisting a quand même le mérite de nous livrer des versions carrément réussies de titres qui à l’origine étaient pour certains carrément dispensables, même s’il s’en est parfois vendu des palettes entières … Le salut de nos oreilles passe par désormais Zéphyr 21 ! Vive le vent d’hiver …
|
