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PAPA ROACH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 12 octobre 2010
 

Time for annihilation … on the record & on the road
(Eleven Seven Music – EMI – 2010) 
Durée 60’16 – 14 Titres 

http://www.paparoach.com
http://www.myspace.com/paparoach

Formé en 1993 par quatre jeunes gens venus d’un coin paumé de Californie, Papa Roach a très rapidement franchi les étapes et s’est très vite retrouvé signés sur des majors pour finir par vendre une dizaine de millions d’albums sur les dix dernières années … Pas mal quand on sait que si le groupe a quelque peu changé son fusil d’épaule et est passé du nu-metal au hard-rock en passant par le métal alternatif, ses fondations sont toutefois restées globalement les mêmes, seul le vernis qui les fignole ayant changé singulièrement au fil des albums. A l’heure de mettre un septième opus dans les bacs, Jacoby Shaddix au chant, Jerry Horton aux guitares, Tobin Esperance à la basse et Tony Palermo à la batterie ont fait le pari de proposer une tartine qui se partage entre le studio et le live, d’où son titre qui ne fait pas de détail …  Il est désormais à nouveau temps de tout casser, c’est du moins Papa Roach qui l’affirme !  

Mélanger le neuf et l’ancien, les titres bien fagotés devant une console et ceux plus bruts de décoffrage piqués dans la table alors que Papa Roack était sur la route, les pièces de rock saignantes à souhait et les ballades plus guimauve, voilà le défi que s’est proposé de relever « Time For Annihilation … On The Record & On The Road » et c’est de manière plutôt réussie qu’il y parvient en nous jetant en pâture cinq nouveaux titres et neuf classiques du groupe interprétés dans les conditions qui collent le mieux à sa musique, le live ! On se prend donc de plein fouet et avec un mélange de bonnes et de moins bonnes surprises les « Burn », « One Track Mind » et autres « No Matter What » et on retrouve avec une certaine ferveur mais aussi avec beaucoup d’impatience des « To Be Loved », « Scars », « Hollywood Whore » ou « Between Angels And Insects » qui remettent sans trop de mal les pendules à l’heure et qui rassurent en prime les fans en leur apportant la dose de diversité, d’énergie et de folie qu’ils attendaient du groupe. Là où Papa Roach aurait pu se contenter de sortir un album live, le combo californien a fait l’effort de mettre en boite quelques titres de plus, des titres qui ne satisferont sans doute pas pleinement les plus vieux aficionados mais qui ont au moins le mérite de leur montrer à quoi Papa Roach ressemblera demain. Tant que le groupe se sent bien dans ses baskets, on ne va quand même pas lui jeter la pierre …