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HELLOWEEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 15 septembre 2010
 

7 sinners
(Sony Music – 2010) 
Durée 60’42 – 13 Titres 

http://www.helloween.org
http://www.myspace.com/helloween

On les avait retrouvés en début d’année pour sceller un quart de siècle d’existence avec « Unarmed », une relecture de leurs plus célèbres morceaux en compagnie de l’Orchestre Symphonique de Prague, et depuis ce temps le public se demandait quel était l’avenir de cette formation emblématique du speed metal symphonique qu’est Helloween … Certains doutaient, d’autres espéraient, et durant ce temps Andi Deris au chant, Michael Weikath et Sascha Gerstner aux guitares, Markus Grosskopf à la basse et Dani Löble à la batterie avaient une idée derrière la tête, celle d’enregistrer ce qui serait l’album le plus rapide et le plus heavy de la citrouille et de le mettre dans les bacs pour Halloween ! Bonne idée ou coup d’épée dans l’eau ? C’est à « 7 Sinners » lui-même qu’il appartient d’apporter la réponse …

Parlons peu, parlons bien, cette nouvelle rondelle, la huitième avec Andi Deris au chant, correspond plutôt bien à l’annonce que le combo teuton en avait faite et déboule dans la platine avec la discrétion d’une panzer division, blindés compris ! Inspiré, le Helloween nouveau y va toutes guitares devant mais n’en renonce pas pour autant à mettre dans sa musique quelques bizarreries à la fois surprenantes et succulentes comme peuvent l’être par exemple les flûtes qui agrémentent « Raise The Noise » ! Du rock sévèrement burné mais avec plein d’effets de style et de nuances, c’est ni plus ni moins ce que nos Germains préférés ont fait le pari de jouer et si tout n’est pas excellent dans cette nouvelle livraison, il n’en reste pas moins que la meute dont les deux seuls rescapés de l’ère originale sont Michael Weikath et Marcus Grosskopf parvient à s’en sortir avec les honneurs sur un album qui entretient convenablement la flamme et qui ramènera à n’en point douter quelques vieux fans égarés dans le giron d’Helloween grâce à des brûlots incendiaires comme « Where The Sinners Go », « Long Live The King », « You Stupid Mankind », « The Sage, The Fool, The Sinner » ou encore « Far In The Future ». Si l’époque bénie des deux « Keeper Of The Seven Keys » est définitivement révolue et si l’on autorise légitimement les vieux fans à regretter l’absence de Michael Kiske au sein de Helloween, il n’en reste pas moins que le groupe en a encore sous la pédale et qu’il le prouve une nouvelle fois en nous offrant un savant mélange de finesse et de force avec des titres très rentre dedans et d’autres plus posés … Du metal à la sauce Helloween en quelque sorte et tout bien pesé, on ne leur en demandait ni plus, ni moins ! A part bien entendu des concerts …