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TIMO GROSS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 29 septembre 2010
 

Road Worn
(ZYX Music – 2010) 
Durée 68’06 – 13 Titres

http://www.timogross.com 
http://www.myspace.com/timogross

Disciple d’Eric Clapton et de Cream, Timo Gross est resté fidèle à la région d’Heidelgerg en Allemagne et avance de façon très sérieuse sur les routes du blues et de l’americana en ponctuant ses morceaux d’une pointe de soul et surtout en les gorgeant de belles notes dont ses guitares, qu’elles soient électriques ou acoustiques, ne sont jamais avares ! Plébiscité pour ses trois précédents albums, le guitariste et chanteur qui compte parmi les plus créatifs de sa génération a pris soin de tourner autant que possible pour faire invariablement grossir le nombre de ses fans et après presque deux années passées sur les routes de toute l’Europe, c’est justement un album live dont le nom est dédié à la route et qu’il a immortalisé en compagnie de Markus Lauer à l’orgue Hammond, de Rolf Breyer à la basse et de Michael Siegwart à la batterie qu’il nous propose … Enregistré au Blues Club de Baden Baden le 1er mai 2009, « Road Worn » se veut le reflet plutôt attirant de ce qu’est Timo Gross à la scène !

La guitare tour à tour ravageuse, séduisante ou aérienne, le bluesman germanique en impose par l’étendue de son jeu et si les figures de style qu’il nous propose de temps à autres sont toujours impressionnantes, le musicien sait toujours rester humble et laisser à ses comparses le soin de briller eux aussi en posant une rythmique solide ou en inondant les morceaux de superbes nappes d’ivoires. Traversant allègrement les titres de son dernier album en date, « Desire », qui était sorti quelques mois auparavant, Timo Gross laisse parler le talent et se régale autant en riffs qu’à la slide, laissant toujours sa voix se poser de façon très naturelle et avec une pointe de gravier au fond de la gorge sur des titres qui sont tous issus de son imagination et de sa plume. On repart donc dans un mélange d’attention religieuse de la part du public et de folie collective quand les guitares montent dans les watts au beau milieu de titres comme les excellents « Voodoo Priest », « Sugar Mama », « Lovesick », « In The Skillet » ou encore « Down To The Delta » qui changent régulièrement d’intonation mais aussi de couleur pour mieux apporter une très grande diversité à un ouvrage durant lequel on ne s’ennuie jamais, ne serait-ce qu’un instant. Un final tout en finesse avec « Travellin’ » et « Here Comes The Blues » et c’en est déjà terminé d’une grosse heure de musique qui n’invite qu’à une seule et unique chose : y retourner au plus vite !