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JOAD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 23 septembre 2010
 

Pour un sourire et des promesses
(Tarantula Music – 2010) 
Durée 55’57 – 13 Titres 

http://www.joad.fr
http://www.myspace.com/joadmusic

Fermement décidés à reprendre du service ensemble, trois anciens membre d’Alias, un groupe phare de la scène rouennaise, se sont retrouvés en 2009 autour de la même envie d’écrire et de composer de nouveaux morceaux et se sont fendus d’une vingtaine de titres avant de recruter deux membres de plus et d’aller enregistrer tout ce travail au Studio Tarantula Music … Vincent Blanchard au chant et à la guitare, Mathias Fugen à la basse et Greg Fugen à la batterie accueillaient ainsi Romain Greffe aux claviers et François Guiavarch à la guitare et donnaient naissance à Joad, une formation de pop rock à la française dont le nom est emprunté à Steinbeck et qui se montre capable de distiller dans sa langue maternelle des chansons nées de l’écoute prolongée d’artistes comme Bruce Springsteen, les Beatles ou les Stones … Un début de buzz sur la toile consécutif au passage du clip de Joad sur un grand site de partage vidéo, un lancement d’album en grande pompe sur la scène de l’Exo 7 en mai dernier et voilà Joad prêt à se frotter désormais aux grands noms du genre !

Ils cultivent avec un réel brio l’art d’interpréter des morceaux de leur composition capables de se frotter à ceux des grandes pointures et ils le prouvent en agrémentant douze originaux tirés de la plume de leur frontman d’une reprise aussi inattendue que réussie puisque contrairement aux autres groupes de rock qui adaptent traditionnellement « Amsterdam », « Jef » ou « Ces gens là », c’est « La chanson de Jacky » que Joad emprunte ingénieusement à Jacques Brel pour mieux la mettre en valeur au beau milieu de ses « Je crache au ciel », « J’aime qu’on paie cash », « Je gagnerai » ou « Je ne savais rien de ça ». En dosant à chaque instant son énergie pour la mettre au service des titres qu’il interprète, le quintet impose non seulement sa marque de fabrique mais aussi son style qui ne cherche pas à imiter quelques prétendues locomotives pour au contraire mettre en avant une véritable originalité capable de porter Joad vers le haut. Sans jamais chercher à trop en faire, les Rouennais s’adressent à leur public en le regardant droit dans les yeux et surtout en essayant d’être le plus direct et le plus sincère possible avec lui. Les mélodies tiennent la route, la voix est indiscutablement en place, le ton est franc … Ca finira forcément par payer, c’est évident !