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SENVIZAGE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 25 septembre 2010
 

Senvizage
(Autoproduction – 2010) 
Durée 52’40 – 11 Titres 

http://www.myspace.com/senvizagelegroupe

Baptisé Kerosen lors de sa naissance à la fin de l’année 2007, ce combo de metal savoyard s’appuie sur la solide amitié de ses deux membres créateurs, le chanteur Mickael Blanc et le guitariste Philippe Cetour qui, après avoir commencé à jeter les bases de leurs premières chansons, s’entoureront de David Ronger à la basse et d’Alexis Tavernier à la batterie pour devenir en fin de compte Senvizage juste après l’enregistrement d’une première démo. La suite logique des choses n’allait pas tarder à arriver et c’est en se produisant sur scène dès le début de l’année 2009 que le quartet gagnera ses premiers galons, que ce soit en tête d’affiche ou en compagnie de groupes plus capés pour qui il assurera les premières parties dans les salles ou sur les festivals. Il fallait bien qu’un album finisse par voir le jour et ce dernier a fait le choix d’être éponyme … Ready to rock ? 

Le cul posé entre gros rock pur jus de fruits et metal un peu plus cool que la moyenne, Senvizage est un de ces groupes qui ne se laissent pas facilement étiqueter, une sorte d’électron libre qui aime autant les voix puissantes que les guitares délicates, la réciproque se montrant soit dit en passant tout aussi appropriée. Avec des textes qui ne se privent jamais de dénoncer ni les manques ni les excès du monde et de ceux qui le font, les quatre garçons s’attachent à ouvrir le débat et même parfois à l’emmener vers des sujets brûlants comme par exemple avec « Etatnazis », « Au pays, au bon dieu, aux salauds » ou « Dans mon linceul de misère ». Remplie de riffs qui nous ramènent directement vers les années 70, 80 et 90, la rondelle nous fait revivre le bon vieux temps des groupes de rock nationaux qui chantaient dans notre langue, pas forcément Trust et Téléphone mais plutôt les autres, les Stocks, Blaspheme, Ocean et autres Sortilège qui ont bercé toute une génération de durs à cuire pour qui le cuir était souvent bien plus qu’un simple gimmick. Une rythmique qui sait se montrer capable d’accélérer le mouvement, une guitare tour à tour soigneuse et dévastatrice, un chant qui colle très justement au paysage, rien ne manque à ce premier album capable de se retrouver en bonne position sur un marché qui recherche encore régulièrement des groupes authentiques et engagés … Les autres n’ont qu’à bien se tenir !