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VIT LAGONIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 18 septembre 2010
 

L’avenir appartient à ceux qui ne sont pas encore morts
(Autoproduction – 2010) 
Durée 33’57 – 8 Titres 

http://www.myspace.com/vitlagonie

Duo atypique formé en 2007 dans un coin retranché de Bretagne, Vit Lagonie a fait le pari de proposer à son public un carpaccio de chansons françaises et ça semble s’avérer payant puisque Bruno Bourré aux guitares et Hervé Bouvet-Maréchal au chant, aux guitares et aux machines présentent aujourd’hui leur premier album dans lequel le rock et la chanson sont les meilleurs amis de l’electro et du larsen. Prêt à franchir musicalement le mur du son sans le moins du monde avoir l’intention de crier gare, Vit Lagonie s’est donc installé en studio et a pris le temps d’enregistrer à son propre rythme, histoire d’être certain que le contenu serait à la hauteur d’un contenant dont le peintre Julien Chaves a réalisé l’artwork. Sans concession aucune, les deux musiciens ont gravé dans le marbre un ouvrage dans lequel les textes sont parfois graves, parfois surprenants, souvent sombres …

La débauche d’énergie contenue dans « L’avenir appartient à ceux qui ne sont pas encore morts » ne doit pas faire oublier le côté très construit des mélodies et des lyrics et Vit Lagonie s’attache à la rappeler dès le début de l’ouvrage en nous offrant un hymne « Aux innocents (les mains pleines ) » qui laisse entrevoir un juste milieu entre le meilleur et le pire de l’être humain … Les programmations s’installent au beau milieu des riffs tendus à bloc et c’est souvent au jeu délicat de savoir lequel des deux complices en fera le plus que l’on se retrouve confronté, la gravité latente se teintant au passage d’une solide dose d’humour et portant le tout vers le haut au gré de morceaux comme « Homme libre », « Du krack » ou encore « L’étendue des possibilités ». Capable de mettre les amplis dans le rouge mais aussi de leur offrir quelques instants de répit entre deux avalanches de notes, Vit Lagonie sert sa musique par strates, par grandes couches qui submergent l’auditeur ou au contraire qui l’enveloppent, ne lui laissant quoi qu’il arrive jamais le loisir de dominer la création pour au contraire le contraindre à la subir, aussi agréable que cela puisse être pour lui. Difficile d’y résister !