Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DUKE ROBILLARD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 21 septembre 2010
 

Passport to the blues
(Stony Plain Records – Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2010) 
Durée 64’14 – 13 Titres 

http://www.dukerobillard.com
http://www.myspace.com/dukerobillard
http://www.bluesweb.com

Une fois encore awardisé plus que de raison avec son dernier effort en date, « Stomp ! The Blues Tonight », Duke Robillard nous revient en pleine forme et renouvelle son passeport en s’offrant un retour naturel vers un blues plus roots que celui de ses plus récents albums sur lesquels il s’ouvrait très largement vers d’autres styles et tout particulièrement le jazz. Il est loin le temps où le guitariste élu quatre fois meilleur instrumentiste de l’année fondait Roomful Of Blues, et encore plus celui où Duke Robillard avait créé son propre groupe au collège, mais c’est avec toujours la même foi et la même énergie que l’artiste écrit et compose des titres dignes des plus grands songwriter, les enregistrant ensuite dans son home studio où il ne rechigne jamais non plus à la tache quand il s’agit de produire les albums d’autres bluesmen … Accompagné de Doug James aux saxophones et aux harmonicas, de Bruce Bears aux claviers, de Brad Allen à la basse et de Mark Teixeira aux drums, cette grande figure du blues contemporain a une nouvelle fois laissé parler le feeling sur un album plein de bonnes vibrations !

Fidèle à un style qui pioche toujours un peu entre swing, jazz et blues, Duke Robillard n’a une fois encore pas oublié de varier les plaisir et c’est en nous concoctant une potion énergétique partagée entre blues et rhythm’n’blues qu’il glisse pas moins de douze de ses nouveaux morceaux avec juste pour faire le lien un titre emprunté au couple Tom Waits / Kathleen Brennan, l’excellent « Make It Rain ». La voix chaude et rocailleuse du jovial Robillard colle au plus juste à des chansons intelligemment rehaussées de grandes goulées de cuivres pour mieux les rendre pénétrantes et séduisantes et si les parties de guitare sont toujours soigneusement ciselées, les passages de piano comme celui qui souligne « When You’re Old You’re Cold » savent se rendre indispensables à l’homogénéité de ce « Passport To The Blues » pensé et réalisé de manière à faire tomber toutes les frontières du blues et au passage à enfoncer les dernières portes récalcitrantes des lieux où Duke Robillard n’a pas encore eu l’occasion de se produire. Un « Working Hard For My Uncle » pour se mettre directement dans le bain et c’est parti pour un grand voyage au cœur des blues du sympathique guitariste qui nous emmène d’un « Hong Kong Suit » à un « Rhode Island Red Rooster » à bord de son « Blues Train » qui marquera des arrêts mémorables du côté de « Duke’s Evening Blues » ou encore de « Grey Sky Blues ». Sans jamais aucune faute de goût, Duke Robillard signe une nouvelle fois un album totalement réussi. L’essayer, c’est l’adopter !