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MATT DUSK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 16 septembre 2010
 

Good news
(Emarcy – Universal Music Classics & Jazz – 2010) 
Durée 45’22 – 13 Titres 

http://www.mattdusk.com
http://www.myspace.com/mattdusk
 
Il a commencé la musique en apprenant le chant à la St Michael’s Choir School alors qu’il n’était âgé que de sept ans et c’est jusqu’à sa majorité qu’il y restera, évoluant vers le répertoire de l’opéra et de la musique classique mais développant également très vite une passion conjointe pour le jazz et la pop … Etudiant brillant, le Canadien Matt Dusk suivra en parallèle des études d’économie mais c’est la musique qui finira par le faire vivre, son premier album le hissant contre toute attente jusqu’au sommet des charts de son pays mais aussi du Japon, une première pour un artiste apparenté jazz au pays des samouraïs ! Assis aujourd’hui sur des bases solides avec à la clef un label qui le soutient solidement, le crooner pop canadien trentenaire s’attaque à l’Europe et plus généralement à la France … La bonne nouvelle du moment ?

Des fondations jazz et des accents pop, voilà ce qui nous attend tout au long d’un ouvrage de trois beaux quarts d’heure durant lesquels le swing à rendez-vous avec le groove pour une fusion passionnante entre les genres avec au bout du chemin une création qui sonne à la fois Motown et Stax et qui emmène le chaland vers un rhythm’n’jazz aussi accessible que séduisant qui n’aura jamais été aussi pop qu’à ce jour ! Une voix à faire se damner les jeunes filles, un look de jeune premier tout droit sorti d’une série américaine de la fin des fifties, des instrumentations fouillées pour une musique à la fois vieillotte et pourtant tellement actuelle que l’on sent dès le premier couplet de « Good News » que le buzz va très vite fonctionner, c’est un peu tout ce qui ressort de cette œuvre qui rappelle plus ou moins naturellement les plus belles de Nat King Cole, de Tom Jones ou bien évidemment de Frank Sinatra. De « The Vacation Song » à « Operator Please » et de « It’s Not That Easy » à « Love Don’t Let Me Go », ce sont les ombres de Chet Becker et de Bing Crosby qui survolent un ouvrage auquel on se laisse très vite prendre, mais à y regarder d’un peu plus près, on remarque aussi à l’occasion quelques détails intelligemment placés qui nous emmènent vers les Beatles et même parfois vers Prince … L’automne risque fort de nous apporter un bon gros vent porteur de belles sonorités jazz grâce à Matt Dusk et ce n’est certainement pas nous qui nous en plaindrons !