Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SPOCK’S BEARD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 11 septembre 2010
 

X
(Mascot Records – 2010) 
Durée 71’16 – 7 Titres 

http://www.spocksbeard.com
http://www.myspace.com/spocksbeard
 
Dix huit ans après sa création, Spock’s Beard ne s’affiche peut être plus comme le grand groupe qu’il était durant une première décennie marquées du sceau indélébile de son co-fondateur et frontman Neal Morse mais s’offre quand même un dixième album très justement intitulé « X » dans lequel il commence à réussir à éclipser un fantôme qui devenait quand même un peu gênant à la longue … Pour Nick D’Virgilio au chant et à la batterie, Alan Morse aux guitares, Ryo Okumoto aux claviers et Dave Meron à la basse, l’heure est enfin venue de tirer un trait sur leur passé le plus récent, celui des trois derniers albums, et de faire un grand retour vers des compositions inspirées, denses et surtout séduisantes, une chose qui ne leur était malheureusement pas ou peu arrivée depuis 2002. Financé en partie par les fans du groupe et distribué par ses propres soins, ce nouvel opus est une véritable bouffée d’oxygène dans le paysage progressif actuel …

C’est en accentuant encore un peu plus son travail sur les harmonies que Spock’s Beard est parvenu non pas à faire un retour en force vers son passé le plus prestigieux mais tout bonnement à faire un grand pas en avant, un de ceux capables de le ramener dans le peloton de tête du rock progressif mondial. Remontant crescendo vers son meilleur niveau quelque peu éclipsé depuis « Feel Euphoria » paru en 2005, le combo californien n’y va pas par quatre chemins et met insidieusement le paquet sur des guitares qui se veulent tour à tour délicates, sensuelles, vives ou même carrément tranchantes. Les claviers inondent le tout et apportent à des pièces comme « Edge Of The In-Between », « The Emperor’s Clothes » ou « The Quiet House » une richesse évidente qui colle au plus juste à un chant toujours très bien placé et soigneusement soutenu par des chœurs du plus bel effet. Avec plus de soixante dix minutes pour seulement sept titres, Spock’s Beard a largement le temps de développer ses idées au travers de morceaux parfois très directs comme l’instrumental « Kamikaze », parfois épiques voire carrément interminables mais toujours fort bien équilibrés comme « From The Darkness » ou encore « Jaws Of Heaven ». Reste maintenant à Spock’s Beard à assumer son nouveau statut underground et à trouver le meilleur chemin pour reconquérir le cœur des fans … Avec un tel ouvrage, tout est possible !