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SOMBRERO(S) pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 13 septembre 2010
 

Tryptique : Chansons expérimentales
(Autoproduction – 2010) 
Durée 18’45 + 21’40 + 22’09 – 5 + 5 + 6 Titres 

http://www.sombreromusic.com
 
Lyonnais touche à tout partagé entre un amour éperdu pour la chanson française et un autre au moins aussi fort pour le rock, Marc Arrigoni a décidé en 2004 de mélanger les deux et de former un projet baptisé Sombrero(s) dans lequel il serait question de femmes et de poésie et où la musique folk mais aussi le blues et la world s’inviteraient à la même table pour offrir au public une sorte d’alternative à Noir Désir et à Louise Attaque … Un mini album en 2006 et un ouvrage plus abouti en 2007 imposeront ce nouveau concept au public qui salue de manière unanime le côté expérimental de l’album mais aussi la qualité de ses arrangements. La volonté de proposer un véritable spectacle au public avec non seulement une mise en scène mais aussi des lumières élaborées conduira Sombrero(s) encore un peu plus loin dans l’art de créer et c’est aujourd’hui un triptyque qui voit le jour avec à l’intérieur trois galettes folles, différentes et pourtant tellement complémentaires …

Enregistrées essentiellement en solo, les trois parties mettent en avant les diverses facettes de Marc Arrigoni, le premier volume, « Rouges et Noires », nous faisant naviguer en acoustique du côté des chants de marins avec quand même à la clef quelques invités qui apportent leurs chœurs, cuivres et même un peu de vielle à roue pour se lancer dans une mémorable « Valse Telefunken ». « In Love », le deuxième volet de la trilogie, se veut pour sa part plus électrique et plus conventionnel avec ses chansons d’amours anglophones et délurées qui nous emmènent parfois jusque très loin sur l’échelle des sentiments ! Et puis vient déjà le dernier chapitre d’une histoire qui pouvait difficilement en rester là et ce sont les chants de sorcières de « Hallelujah » qui laissent le volet le plus expérimental mais aussi le plus bruitiste revenir à la charge avec en prime un lot nourri de voix féminines qui ponctuent les six titres de ce troisième CD. Un artwork ou plutôt trois pochettes crées par Claire Jouët-Pastré finissent de mettre l’accent sur le côté conceptuel et complémentaire de ces « Chansons expérimentales » avec à chaque fois ce cachet très obscur mais aussi des figures récurrentes comme un poteau téléphonique qui porte selon le numéro du chapitre un, deux ou trois corbeaux … Musicalement très abouti, le triptyque trouvera bientôt son véritable volume à la scène où, accompagné d’une section rythmique, le trio Sombrero(s) aura à cœur de mettre ses morceaux au mieux en valeur ! A redécouvrir en live donc …