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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 08 septembre 2010
My shell
(Autoproduction – Season Of Mist – 2010)
Durée 23’03 – 6 Titres
http://www.myspace.com/missburtonband
 C’est en 2009 que Miss Burton a vu le jour et c’est sans se poser de question que le quartet évolue le cul posé entre deux chaises, une fesse regardant du côté du rock anglophone comme Muse et Radiohead et l’autre plutôt orientée vers le metal fusion des Deftones et de Thrice avec comme trait d’union une pointe de musique électronique … Propulsés dès le début de leur aventure commune en première partie de combos comme Astonvilla ou encore Klone dont le bassiste n’est autre que le frontman de Miss Burton, Jean Etienne Maillard à la guitare et au chant, Thibault Chaumont à la guitare, Thomas Clairice à la basse et Pierre Elie Abergel à la batterie ont pris le temps de composer quelques pièces solides avant de s’enfermer en studio pour n’en ressortir qu’une fois ce premier maxi mis en boite. En attendant l’album prévu pour 2011, Miss Burton pose des premières banderilles redoutables avec « My Shell » !
Avec ses changements perpétuels de ton et ses compositions tirées à quatre épingles, le quartet se présente d’entrée de jeu comme une des grosses sensations de demain, une de celles capables de se remettre en question sur chacun de ses morceaux tant et si bien que si l’on s’y perd parfois un peu, on finit très vite par raccrocher les wagons derrière Miss Burton et à suivre le groupe dans ses délires les plus surprenants. Furieux au niveau des guitares, décoiffant par sa rythmique impeccable de régularité et versatile par son chant qui passe des plus pures harmonies vocales aux cris les plus rageurs, le combo met les petits plats dans les grands et nous envoie sans coup férir en moins d’une demi-heure ses « No Matter », « Welcome Home » et autres « World’s Turning Without Me » qui finissent de faire de ce premier coup d’essai un véritable coup de maître ! Portée par le clip très inspiré du superbe « Grey Notes », la musique de Miss Burton devrait très rapidement faire son trou dans l’hexagone et rappeler à ceux qui ont tendance à ne plus s’en souvenir que c’est aujourd’hui en France et aux USA que se produit le meilleur du rock dit britannique … La preuve dans les bacs dès le 25 septembre !
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