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THE SWORD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 06 septembre 2010
 

Warp riders
(Kemado Records – 2010) 
Durée 48’16 – 10 Titres 

http://www.swordofdoom.com
http://www.myspace.com/thesword
 
Créé en 2003 à Austin, Texas, The Sword est une formation de heavy metal à forte personnalité qui use autant de structures venues du doom que d’autres proches du stoner rock pour proposer au public une musique intense et truculente qui lui aura permis de se retrouver non seulement dans les bacs mais aussi dans la playlist des dernières éditions du jeu Guitar Hero et, last but not least, en ouverture de la tournée mondiale de Metallica. Autant dire que John D. Cronise au chant et aux guitares, Kyle Shutt aux guitares, Bryan Richie à la basse et Trivett Wingo à la batterie ont le vent en poupe et que leur troisième album était attendu avec une certaine impatience par leurs fans, d’autant qu’avec « Warp Riders », The Sword a clairement annoncé la couleur en proposant un concept album qui tourne autour de sa vision personnelle de la science fiction. Pour l’occasion, le quartet a même recruté le producteur Matt Bayles qui apporte sa touche personnelle à l’ouvrage …

Avec un son gras et puissant qui nous ramène directement vers le Sud des USA et un jeu très progressif qui sait se teinter d’une part de psychédélisme et d’une autre de métal pur et dur, The Sword s’impose tout naturellement comme le digne descendant de formations comme Black Sabbath, Queens Of The Stone Age, Pantera ou encore Lynyrd Skynyrd et fait bien plus qu’assumer cet état de fait en proposant des compositions chiadées qui se retrouvent naturellement sur le dessus du panier. Scindé en deux grandes parties de cinq titres chacune, « The Archer & The Orb » pour la première et « The Android & The Sword » pour la seconde, ce troisième effort des Texans se concentre sur l’essentiel et après avoir fait preuve de ses traditionnels talents sur ses morceaux les plus pesants, c’est en offrant un peu plus de vitesse à ses derniers morceaux que The Sword finit de trancher de fort belle manière des riffs toujours très inspirés. Conquis par le grain très rugueux de « Tres Brujas » ou « Lawless Lands », l’auditeur franchira rapidement le cap du stoner metal pour s’en aller vers des contrées plus inattendues parfaitement mises en valeur par des morceaux bien nerveux comme « Astrea’s Dream » ou encore « Night City ». Autant dire que l’on pas le temps de s’ennuyer à l’écoute d’un album qui fera date dans l’histoire du groupe !