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APOCALYPTICA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 01 septembre 2010
 

7th symphony
(Columbia – Sony Music – 2010) 
Durée 47’47 – 10 Titres 

http://www.apocalyptica.com
http://www.myspace.com/apocalyptica
 
Devenu célèbre en 1996 en reprenant les standards de Metallica au violoncelle et en assurant la première partie de la tournée des Four Horsemen en Finlande, Apocalyptica a été formé en 1993 par quatre musiciens issus de l’Académie Sibelius d’Helsinki qui partageaient non seulement la même passion pour la musique classique mais aussi pour le metal. Devenus célèbres au fil des années et de leurs albums dans lesquels figurent nombre de reprises mais aussi des compositions, Eicca Topinnen, Paavo Lötjönen, Perttu Kivilaakso et le batteur Mikko Siren multiplieront les tournées dans le monde entier et les collaborations les plus prestigieuses, se retrouvant sur les bandes sons de jeux vidéos ou de films mais aussi en support sonore de sportifs comme le patineur français Brian Joubert, se produisant dans les plus grands festivals du monde et accompagnant des icônes comme Rammstein non seulement en ouverture mais aussi sur les rappels de leurs concerts … A l’heure de sortir son septième effort studio, le quartet a une nouvelle fois multiplié les invités !

Inventeur du metal classique, Apocalyptica s’est petit à petit laissé rattraper par le metal symphonique au risque de perdre sa marque de fabrique si particulière et c’est une fois encore en accentuant son versant heavy au détriment du pendant classique si intéressant chez lui que le combo nous sert une œuvre non pas mauvaise mais beaucoup trop convenue. Si l’on se régale de la présence de pointures comme Dave Lombardo de Slayer ou Gavin Rossdale de Bush, c’est celle de Jo Duplantier de Gojira qui atomise littéralement « Bring Them Light » qui séduira à n’en point douter le public hexagonal. Deux autres guests vocaux, Brent Smith de Shinedown et Lacey Sturm de Flyleaf, finissent de donner à « 7th Symphony » ses différentes couleurs mais contribuent également à un peu trop diluer la sauce, la présence des violoncelles qui est quand même la véritable raison d’être d’Apocalyptica finissant par passer au second plan sur un ouvrage où les saturations sont souvent poussées à l’extrême, les influences respectives des producteurs Joe Barresi (Tool, Queens Of The Stone Age …) et Howard Benson (Motörhead, Papa Roach …) finissant de donner à ce septième album un goût de déjà-vu qui aurait sans doute pu être évité compte tenu de la configuration si particulière du groupe. Un bon album de metal … mais est ce vraiment ce que l’on attendait d’Apocalyptica ?