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PAUL GILBERT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 30 août 2010
 

Fuzz universe
(Mascott Records – 2010) 
Durée 57’22 – 12 Titres 

http://www.paulgilbert.com
http://www.myspace.com/paulgilbert
 
Frustré par des débuts difficiles à la guitare alors qu’il n’avait que cinq ans, Paul Gilbert a un temps été tenté de renoncer à l’instrument jusqu’à son onzième anniversaire et c’est à force de cours et de persévérance qu’il deviendra un jour un des musiciens les plus intéressants de son époque, formant au passage Mr. Big après avoir animé Racer X et devenant au fil des années un des guitaristes les plus rapides de tous les temps au même titre qu’Yngwie Malmsteen qui avait été remarqué par le public et les médias en même temps que lui. Parti dans une aventure solo juste après son départ de Mr. Big en 1997, Paul Gilbert enchaîne depuis les albums à un rythme plus que soutenu et c’est cette fois avec un nouvel effort entièrement instrumental, le troisième du genre, qu’il nous rappelle sa grande attirance pour le « Fuzz », un son qui a marqué tout son apprentissage artistique … 

Si le style guitar hero de Paul Gilbert est évident, celui ci s’efforce de ne pas trop en faire pour être certain de ne pas lasser l’auditeur au bout de seulement quelques minutes, s’adressant aussi bien aux simples amateurs de rock et de hard rock qu’à ses congénères adeptes des folles descentes de manche à vitesse grand V. Travaillé dans le sens de la mélodie, « Fuzz Universe » met forcément l’accent sur les distorsions et les saturations mais n’en oublie jamais ni le feeling, ni le groove, ni bien évidemment le côté purement technique d’un musicien parmi les plus brillants de sa génération. On cheminera donc en toute harmonie au gré des « Olympic », « Blue Orpheus », « Don’t Rain On My Firewood » et autres « Blowtorch » qui présentent de manière plutôt diversifiée toutes les facettes très complémentaires d’un artiste qui a su se démarquer d’un genre qui devient parfois lassant par les excès récurrents de prouesses et autres démonstrations généralement diarrhéiques de ceux qui s’y adonnent. Le tandem formé par les guitares Ibanez et les amplis Marshall parvient en outre à apporter à Paul Gilbert un son très personnel qui ne gâche en rien le plaisir qu’il sait si bien offrir à ses fans en toute humilité. Un sacré bonhomme pour un sacrément bon album !