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ERIC GALES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 29 août 2010
 

Relentless
(Provogue – 2010) 
Durée 70’36 – 13 Titres 

http://www.myspace.com/ericgales
 
Petit génie de la guitare, Eric Gales a commencé à tâter de l’instrument alors qu’il n’était âgé que de quatre ans et a très vite été considéré comme un enfant prodige du blues et du rock, rejoignant parallèlement diverses formations de rap de Memphis avec lesquelles il donnera de la voix. Aussi connu du public pour ses nombreux albums parus sur des majors que des autorités pour ses divers séjours en prison pour usage de stupéfiants, Gales qui semble bien une fois encore avoir replongé juste après sa dernière libération a toutefois eu le temps d’enregistrer son neuvième opus avec à ses côtés Jess Bradman aux claviers, Steve Evans à la basse et Aaron Haggerty à la batterie avant de retourner s’installer derrière les barreaux et c’est en se plaçant encore et toujours artistiquement dans la droite lignée des Stevie Ray Vaughan et autres Jimi Hendrix que le musicien nous offre un « Relentless » en tous points réussi. Voyage en compagnie d’un bad boy des plus passionnants …

Là où nombreux sont ceux qui se contentent d’être des clones techniquement parfaits, Eric Gales s’efforce pour sa part de s’inspirer de l’esprit de ses mentors mais aussi de donner une très forte personnalité à sa musique dans laquelle le blues et le rock se mélangent avec panache et intelligence. Du riff tiré à quatre épingles mais aussi des soli dévastateurs et enfin une voix taillée sur mesure pour se fondre au paysage artistique du personnage, voilà tout ce qu’Eric Gales s’attache à mettre en avant dans chacun de ses morceaux, insistant bien entendu sur son côté naturellement virtuose sans pour autant renoncer à mettre beaucoup de feeling dans ses blues les plus cadencés. Plus d’une heure durant, on se promène dans un univers où la guitare est naturellement dominante mais où les mélodies sont toujours pleines d’arrangements séduisants au point que des pièces comme « Bad Lawbreaker », « Make It There », « The Finest Club In Town », « The Liar » ou « On The Wings Of Rock And Roll » parviennent à séduire dans une quasi-unanimité les adeptes du blues rock mais aussi ceux d’un hard rock travaillé avec soin. Reste maintenant à croiser les doigts pour que les geôles américaines relâchent rapidement Eric Gales pour que nous puissions enfin avoir le plaisir de le retrouver sur la route …