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ANGRA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 28 août 2010
 

Aqua
(Steamhammer – 2010) 
Durée 49’17 – 10 Titres 

http://www.angra.net
http://www.myspace.com/angraofficial
 
Adulé par la presse metal mais aussi par le public dès la sortie de son premier album en 1993, Angra est un combo originaire du Brésil qui a très rapidement progressé au point de devenir une référence dans le genre dès 1996 avec « Holy Land », un album qui était parvenu à trouver un équilibre parfait entre chacune des influences des membres du groupe, usant autant de sonorités typiquement brésiliennes que de heavy, de speed et de prog pour en arriver à un opus d’une inouïe richesse. Confirmé par la sortie d’un live mais aussi de son troisième effort, le statut d’Angra évoluera jusqu’en 2000 où trois de ses membres, et non des moindres puisque le charismatique chanteur André Matos fait partie des démissionnaires, quitteront le groupe pour s’en aller créer Shaaman … Pour perpétuer l’aventure, les deux guitaristes historiques, Kiko Loureiro et Rafael Bittencourt, recruteront trois nouvelles pointures et reviendront vers les influences sud-américaines qu’ils avaient quelque peu délaissées avec « Fireworks » pour finir par retrouver en 2009 leur batteur de prédilection, Ricardo Confessori, et enregistrer ce nouvel effort avec Eduardo Falaschi au chant et Felipe Andreoli à la basse. Septembre 2010, « Aqua » s’apprête à inonder les bacs du monde entier …

C’est un Angra fort comme jamais qui se présente à nous avec sa nouvelle rondelle de foudre et de feu, un album ébouriffant de vigueur et détonant de réalisme sur lequel le quintet a fait preuve de l’art mais aussi de la manière pour en arriver à une musique qui rappelle quelque peu les premiers ébats du groupe. Assis sur une rythmique solide et vigoureuse, la paire d’artificiers n’a plus qu’à coucher des tonnes de riffs et à leur ajouter quelques soli, Edu Falaschi s’attachant ensuite pour sa part à imposer de manière très naturelle un chant qui rappelle régulièrement un certain Bruce Dickinson sans pour autant chercher à le plagier. Inspiré jusque dans ses moindre arrangements, Angra y va de sa griffe personnelle et nous rajoute à l’occasion des chœurs et des percussions mais aussi une touche de piano classique pour que la sauce soit encore plus consistante, déroulant à l’attention de fans qui ne trouveront rien à redire, quand bien même ils seraient de la première heure, une longue litanie de titres bien travaillés comme peuvent l’être « Awake From Darkness », « The Rage Of The Waters », « Spirit On The Air » ou « Weakness Of A Man ». Toujours en équilibre sur le fil du rasoir, Angra nous démontre qu’il est capable de se remettre en question et si certains trouveront peut être que le groupe fait une légère marche arrière pour tenter de reconquérir son public originel, force est de constater que le quintet le fait tellement bien qu’il est impensable de ne pas le saluer. Avec un album qui remonte aux sources les plus lointaines du groupe et qui se veut à la fois limpide et goûteux, le combo brésilien amène de l’eau au moulin de ceux qui n’ont jamais cessé de croire en lui. A découvrir dès le 27 septembre !