jeudi, 19 août 2010
LE BLUES DES ANGES
COGNAC BLUES PASSIONS – COGNAC (16)
Du 28 au 31 juillet 2010
http://www.bluespassions.com
http://www.myspace.com/flyinsaucersgumbospecial
http://www.myspace.com/theboogiematics
http://www.myspace.com/boogiemattweavil
http://www.myspace.com/lonjbordeaux
http://www.myspace.com/19thstreetred
http://www.myspace.com/talkthattalk
http://www.myspace.com/lorettaandthebadkings
http://www.myspace.com/xavierpillac
http://www.myspace.com/thepathfindersofficial
http://www.myspace.com/jumpintothewestside
http://www.myspace.com/elmoreband
http://www.myspace.com/victorytravelers
Retrouvez toutes les photos d'Elodie Fargeaudoux sur http://www.liveandco.net/
Le Festival "IN" est raconté [ICI]
Remerciements : Michel Rolland, Gwenaëlle Tranchant et tout le staff du festival, Nono, Fabio et tous les compagnons du festival.
Après toutes les journées bien chargées que nous a offert le Blues Passions, certains auront choisi de reprendre quelques forces tandis que les noctambules et les férus de soirées peu ordinaires se dirigeaient vers le Blues des Anges. Pendant que les anciens abattoirs de Cognac se remplissaient peu à peu, un premier convoi s’orientait vers la terrasse dominant la Charente. Une bonne tartine de saison pour les affamés, un verre (consigné) griffé au nom du festival pour les assoiffés, chacun est opérationnel pour assister au lancement de ces soirées.
Les Flyin’ Saucers Gumbo Special ont travaillé d’arrache-pied pour organiser ces soirées et pour rassembler autant d’artistes sur une seule et même scène. Déjà 1 heure du matin, c’est le coup d’envoi donné par Fabio et ses fidèles acolytes. Chaque soir, nous avons pu assister à un premier set uniquement consacré au Crawfish Groove, album fraichement sorti tout droit de l’imagination débordante des cinq musiciens puisque la majeure partie des morceaux sont des compositions. Fabio Izquierdo au chant, harmonica, rubboard et accordéon, Cédric Le Goff au chant et aux claviers, Fabrice Joussot au chant et aux guitares, Jean-Charles Duchein à la basse et Stéphane Stanger à la batterie ont commencé à réchauffer le lieu grâce à des rythmes entraînants. Les notes de blues, de swing, de rock'n'roll et de zydeco ont résonné sous les voûtes en pierres, les premiers rangs se sont mis à danser tandis que la plupart des amateurs de détente en terrasse prêtaient une oreille attentive à ce qui se passait à l’intérieur.
Place ensuite aux invités, amis du quintet ou rencontres faites sur le site, peut importe puisque tous étaient motivés pour colporter la bonne humeur durant ces quatre nuits. Nous avons donc pu profiter au fil des soirs d’apparitions parfois inattendues comme l’arrivée surprise des cuivres des Victory Travelers qui ont tant donné sur la scène du Blues Paradise ainsi qu’au Groove au château. Les Boogiematics, avec exceptionnellement Tia Gouttebel à la guitare et au chant, Phil Sauret et son rubboard, Lonj et le charismatique Bo Weavil ont ainsi foulé la scène dés le premier soir. Côté public, la sauce a bien pris puisque qu’il est venu encore plus nombreux dés le lendemain. Les 19th Street Red & Talk That Talk, Loretta & the Bad Kings, The Pathfinders, les Jumpin’ To The Westside, les Pussydeclics que nous avons pu voir précédemment dans le parc ou en ville, ont eux aussi répondu présents à l’invitation des Saucers.
Parce que personne n’était fatigué, ou parce que tout le monde le cachait pour poursuivre encore un peu plus, les musiciens se sont lancés dans des bœufs, histoire de clore ces nuits en beauté. Les instruments fusaient de part et d’autre de la scène, les mélanges de genres s’accordaient parfaitement à tel point qu’on se serait presque demandé qui jouait avec qui en temps normal. Toujours orchestrés par Fabio Izquierdo et son gumbo, d’autres se sont alors volontiers intégrés à la fête comme Xavier Pillac, Elmore Jazz ou encore Marc Loison qui, comme tous les artistes, n’ont pas été avares de notes et de franche générosité.
Déjà 5 heures du matin, extinction des feux au Blues des Anges, chacun est reparti avec la certitude d’avoir assisté à des instants uniques. Tandis que les Flyin’ Saucers soufflaient un peu, les couches-tard regagnaient leurs pénates pour être sûrs de profiter au mieux des réjouissances du lendemain.
Elodie Fargeaudoux – août 2010
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