mercredi, 18 août 2010
STEVE HILL
FESTIBLUES INTERNATIONAL DE MONTREAL
PARC AHUNTSIC
Le 13 août 2010
http://www.stevehillmusic.com/
http://www.myspace.com/thestevehill
http://www.festiblues.com/
Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann
Remerciements: Catherine Jobin, Marie Sophie Villeneuve, Fred, Isa & Amandine.
Décidément, ce FestiBlues 2010 m'a amené vers des surprises musicales fort agréables. Mais pour celle ci, on sort un peu du blues traditionnel pour aller vers un blues rock voir même du "pur rock".
Ce soir, c'est le groupe Steve Hill & The Majestiks qui se produit sur la scène québécoise. Quelle découverte ! Du bon gros son, des guitares saturées, une voix chaude, cassée, éraillée, taillée pour vous remuer les tripes au plus profond. Des rythmiques et la puissance du blues rock texan à vous faire détaler en un éclair tous les écureuils du Parc Ahuntsic. Il faut dire que ça déménage grave ! Bon, pas très québécois comme expression mais totalement approprié.
Steve Hill est un guitariste canadien dans la grande lignée des Bonamassa, élevé au blues mais qui comme beaucoup s'est orienté vers un son plus rock et accrocheur. Le public est tombé littéralement sous le charme et a apprécié la puissance des riffs et des solos du groupe.
Grand virtuose de la six cordes, plongeant volontiers dans le rock et le blues classiques, survolant à sa manière des morceaux des Who, de Robert Johnson ou de Johnny Cash, il est à lui tout seul un spectacle tant il est partout sur la scène, n'hésitant pas à prendre des attitudes durant ces soli qui sont un plaisir pour les photographes autant que pour le public montréalais, très friand de ses shows enflammés.
Certes, pas de grandes compositions qui révolutionneront le genre mais beaucoup de cœur et d'envie de partager avec les spectateurs cette passion pour la musique font que Steve Hill & The Majestiks est un groupe à voir, à écouter et à suivre car inévitablement, on le retrouvera très rapidement sur d’autres scène tant son talent est brut.
Yann Charles - août 2010
|
