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TERZOLIVELLO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 24 août 2010
 

The silent city
(Copro Records – 2010) 
Durée 37’11 – 10 Titres 

http://www.terzolivello.com
http://www.myspace.com/3livello
 
Originaire de Trente, Terzolivello est une formation transalpine dont les premières ébauches musicales remontent à 2003 et dont le premier haut fait d’armes est sans le moindre doute un premier maxi paru en 2006, « Synapsy », qui s’est directement retrouvé Ep. du mois dans le très sérieux magazine Metal Hammer ! Un nouveau maxi sorti l’année suivante permettra au groupe d’asseoir solidement sa réputation et après l’enregistrement d’un clip et des concerts sans cesse plus remarqués les uns que les autres, Denis Cappelletti au chant, Francesco Nardelli aux guitares, Loris Travaglia à la basse et Andrea Sadler à la batterie sont passés à l’étape suivante, celle qui les pousse aujourd’hui à attaquer l’Europe dans son entier avec un véritable premier album entre rock et new wave et à s’offrir leur première tournée anglaise d’une petite dizaine de dates au mois d’août de cette année. En attendant leur venue en France, on s’offre une visite guidée de « The Silent City » …

C’est en mettant les petits plats dans les grands que Terzolivello arrive aujourd’hui avec son véritable premier opus et si le travail a été particulièrement soigné au niveau de la production, le contenu n’en a pas moins été méticuleusement préparé puisque l’on y retrouve des influences très vastes qui s’échelonnent entre les années 80 et le début du troisième millénaire. La guitare qui défouraille à n’en plus finir vient soutenir le feu rythmique d’un tandem basse batterie fort bien en adéquation et c’est en nous emmenant à mi-chemin entre The Cure, Placebo, Muse et Radiohead que le quartet nous sert sur un plateau d’argent ses « In This Moment », « Heartbreak Hotel », « Bellatrix Smile » ou « Happy Birth Man », offrant même aux plus curieux une onzième piste bien cachée sur la rondelle et comblant toutes les attentes d’un public qui apprécie autant la voix de Denis et son accent anglais qui n’a rien à envier à celui des frenchys que les mélodies mi-figues mi-raisins qui contribuent non seulement à la qualité de « The Silent City » mais aussi à sa formidable diversité. Taillé pour prendre encore plus de volume à la scène, ce premier effort des Italiens laisse entrevoir un avenir des plus intéressants !