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LOVEHANDLES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 25 août 2010
 

Lovehandles
(Grammofonbolaget Lipservice Music – 2010) 
Durée 42’26 – 10 Titres 

http://www.lovehandles.se
http://www.myspace.com/lovehandlessweden
 
Bien décidé à n’être qu’un cover band lorsqu’il a vu le jour en 1995, Lovehandles a longtemps écumé les clubs de sa Suède originelle, s’appuyant sur la longue amitié de ses membres parmi lesquels on compte pas moins de deux ex-Emerald, le chanteur Johan Widerberg et le bassiste Mikael Delén. Rapidement rejoint par Jens Frank à la batterie, le trio a ainsi conquis les rassemblements de bikers où sa pure rock’n’roll attitude a très rapidement séduit le public. Revenu d’une longue période passée en Angleterre, le guitariste Mikael Johannesson finira par intégrer Lovehandles, rejoint trois ans plus tard par Timo Nilsson qui n’avait d’autre ambition à l’époque que celle de retrouver ses deux vieux collègues d’Emerald aux fins avouées de reformer le groupe … S’en suivra une période durant laquelle Lovehandles s’essaiera à la composition et enregistrera un premier maxi écoulé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire à deux milliers d’exemplaires. La suite n’en est que plus logique, c’est la queue entre les jambes que Timo Nilsson s’en ira vers d’autres aventures tandis que Lovehandles pensera très sérieusement à son premier album éponyme !

Il aura fallu pas moins de deux ans de travail pour que le quartet suédois arrivent au bout d’un processus de composition et d’enregistrement qui s’est certes avéré long mais qui en valait la peine puisque cette première tartine tombée après quand même quinze années d’existence de cette formation qui revendique ses poignées d’amour jusque dans son nom scelle en même temps un quart de siècle voué à la cause du hard rock pour son tandem formateur. Sans vraiment de gros moyens mais avec une envie calibrée XXL et un talent tout aussi énorme, Lovehandles a façonné avec son cœur et ses tripes une dizaine de pièces d’orfèvrerie qui en appelle autant aux riffs bandés comme des arcs qu’à une phénoménale énergie pour nous emmener vers une musique qui prend sa source au cœur du rock des mid-seventies et qui remonte lentement mais sûrement jusqu’à notre époque en piochant au gré des décennies qu’elle traverse les ingrédients nécessaires pour livrer des titres comme « I Hate! », « Deaf, Dumb & Blind », « Me, Myself & I », « Yeah Right!!? » ou « Set Me Free » qui n’engendrent jamais la morosité mais poussent au contraire au headbanging. Le grain rugueux de la voix met on ne peut mieux en valeur la qualité des compos et c’est à l’arrivée un album de très bonne facture que nous livre le quartet, preuve s’il en fallait qu’il faut parfois savoir attendre pour être certain de donner le meilleur de soi même …