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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 15 août 2010
Wizard
(Dreaming – Musea – 2010)
Durée 71’19 – 2 Titres
http://www.musearecords.com
 Il se nomme Joël Bernard mais a choisi de se faire appeler Awenson pour ce qui est de son parcours musical et c’est aux musiques électroniques inspirées de l’école germanique des seventies que l’artiste dédie son œuvre, s’inspirant très ouvertement de l’Ecole de Berlin pour mener à bien son deuxième album qu’il a tout simplement baptisé « Wizard », comme pour mieux rappeler qu’il est un peu un magicien dans son genre. Sorti sous le nom d’Awen qui faisait déjà quelque peu allusion à la magie et plus particulièrement druides mais aussi aux bardes gallois, le premier album du créateur était une pure autoproduction qui avait été couronnée d’un succès d’estime et c’est en conservant sa totale liberté d’expression et de création qu’Awenson s’offre en 2010 un nouvel ouvrage de seulement deux titres dans lequel le premier dépasse de peu la demi-heure tandis que son successeur lorgne ouvertement vers les trois quarts d’heure …
Difficile de rester connecté de manière stable tout au long des deux pièces de « Wizard », et pourtant on remarque en elles tout ce qui a contribué au succès de formations comme Tangerine Dream avec en prime des petits relents qui ne sont pas rappeler les premières créations de Jean-Michel Jarre. Un peu de Klaus Schulze pour lier le tout et voilà l’auditeur avec dans la platine des « Hypnotic Ways » et un « Psychedelic Dream » propices à la réflexion, à la relaxation … Au royaume de l’instrumental, Awenson se montre capable de faire varier ses sonorités pour aller de passages où l’on pourrait presque parler de musique d’ascenseur jusqu’à d’autres plus proche de l’electro voire même des premières ébauches de la techno moderne. A réserver de préférence à un public de connaisseur, « Wizard » est une de ces étrangetés musicales que l’on croise parfois au détour d’un bac et qui, quand on sait y prêter attention, peut se révéler être la source de grandes découvertes capables de susciter des vocations ou simplement d’inciter le chaland à se pencher un peu plus longuement sur des reliques comme Ash Ra Tempel ou encore Golem pour n’en citer que deux. Libre à chacun d’y goûter ou non …
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