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IRMINSUL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 08 août 2010
 

Ainsi soit-il
(Brennus – 2010) 
Durée 64’46 – 15 Titres

http://www.irminsul.fr
http://www.myspace.com/irminsulfrance

Formé sur les cendres encore fumantes de combos ayant fait leurs preuves de manière plus ou moins évidente entre la fin du siècle dernier et le début de ce nouveau millénaire, Irminsul doit son nom à un arbre sacré dédié au dieu saxon de la guerre mais c’est de manière plutôt pacifique que cette formation française avance pour nous proposer aujourd’hui et au bout de sept années d’existence un premier album dans lequel Guillaume Coulon à la guitare et au chant, Pascal Borniche à la basse et Claude Finet à la batterie laissent exploser leurs multiples influences allant des Who à Led Zeppelin en passant naturellement par Deep Purple, Queen et Iron Maiden. Parti sur la route avec ses propres compositions dès sa création, Irminsul s’est offert à peu près tout ce que l’Oise et le Val d’Oise comptent de clubs mais a aussi évolué dans le cadre de festivals avant de se décider à entrer en studio, non sans avoir auparavant présenté au public un premier clip début 2008. Eté 2010, Irminsul entre dans les bacs avec « Ainsi soit-il » … Un cri de guerre ?

La formule power trio est indiscutablement un plus pour cette équipe solidement soudée et en phase avec non seulement ses inspirations mais aussi avec la manière de les mettre en œuvre. Après une intro instrumentale qui n’est pas sans rappeler le Maiden de la grande époque et des titres épiques, Irminsul entre directement dans le vif du sujet et nous emmène vers un hard rock / metal des plus agréables avec à la clef des textes écrits dans la langue de Trust et de Vulcain. Une guitare tranchante comme un rasoir ou au contraire toute en arpèges, une voix capable de partir très haut dans les aigus ou de se stabiliser un peu plus bas, une rythmique bien en ligne derrière le frontman, il n’en faut pas plus au trio pour partir bille en tête vers des titres qu’il maîtrise depuis belle lurette comme « Salem » ou encore « Aux soldats inconnus » mais aussi vers d’autres plus récemment composés qui n’ont rien à envier à leurs aînés. Un son et des couleurs très empreintes de la fin des seventies et du début des eighties nous ramènent plus souvent qu’il le faut vers les premiers Maiden, ceux de Paul Di Anno, et nous poussent à penser que débarqué sur la scène rock trente ans plus tôt, Irminsul aurait sans le moindre doute pu venir tirer la bourre aux Warning, Satan Jokers, Blasphème, Sortilège et autres Océan avec des titres comme « Le penseur », « Changer d’air », « Ainsi soit-il » ou « Les portes de la tentation ». Un son propre juste ce qu’il faut pour être à la fois audible et encore un poil underground, un artwork aussi glauque que fouillé avec ses petits côtés « Killers » et enfin une véritable envie de bien faire devraient finir de combler d’aise tous les fans nostalgiques du hard eighties Made In France. Si vos cervicales se sont endolories avec l’âge, passez très vite votre chemin, autrement …