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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 04 août 2010
Dolce Vita Live
(Oxybia – 2010)
Durée 43’50 – 6 Titres
http://www.ericthievon.com
http://www.myspace.com/ericthievon
 Les grands festivals de blues se plaisent souvent à organiser des soirées promotionnelles en dehors du cadre de leurs manifestations annuelles et nos amis du Grésiblues ne dérogent pas à la tradition, pouvant compter sur un vivier régional d’artistes fidèle à la Vallée du Grésivaudan tout au long de l’année et sur un autre national et international prêt à s’y déplacer en tout temps avec l’assurance de passer un bon moment. C’est ainsi qu’en mars 2010 se retrouvaient dans l’Agora de St Ismier quelques pointures telles qu’Anthony Stelmaszack à la guitare et au chant, Marco Pandolfi à l’harmonica et au chant, Gilles Bioteau à la contrebasse et Eric Thievon à la batterie pour une soirée sous le signe de la Dolce Vita Live … Quelques micros qui traînaient et une ambiance bouillante ont suffi à donner envie de garder une trace de cet apéritif annonciateur du Grenoble Jazz Festival et bien évidemment du Grésiblues Festival !
Chacun des quatre artistes présent sur cette galette fait traditionnellement preuve d’une faculté toute particulière à se produire avec les meilleures pointures du genre et la réunion de ces quatre éminents représentants du blues en France ne pouvait donner que quelque chose de fort sympathique, d’autant que s’ils se régalent de temps à autres en interprétant des standards, ils n’hésitent jamais à revisiter le répertoire réjouissant d’un Marco Pandolfi toujours aussi inspiré. Aux « High Heel Sneaker », « Mellow Down Easy » et autres « Keep It To Yourself » viennent donc se greffer des originaux comme « Jackleg », « Culbuto Blues » ou « Three Times Wrong » qui donnent à cette enregistrement public exceptionnel des cachets pleins de nuances. On saluera le souffle plein d’étincelles de l’harmoniciste transalpin mais aussi le toucher de guitare d’Anthony Stelmaszack toujours aussi précis, soutenus l’un et l’autre au plus juste une section rythmique particulièrement bien en place. Capable de passer d’un bon blues plein de vigueur à des passages plus posés, ce « Dolce Vita Live » auquel rien ne manque, si ce n’est peut être un micro d’ambiance pour prendre le pouls du public, ravira non seulement les fans de chacun des participants à cette belle aventure mais aussi et surtout les amateurs des douze mesures les plus exigeants. Qu’on se le dise !
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