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PALACE INOPIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 01 août 2010
 

Arms wide open
(Autoproduction – 2010) 
Durée 54’55 – 10 Titres

http://www.palaceinopia.com
http://www.myspace.com/palaceinopia

Le cul planté entre deux millénaires, Palace Inopia a vu le jour en 2006 mais puise ses inspirations bien plus loin, dans une période qui s’étend globalement entre les années 90 et nos jours avec en clé de voûte tout ce qui a contribué à faire avancer le rock alternatif durant cette époque, que ce soient les Deftones, Incubus, Thrice et autres A Perfect Circle …  Un maxi paru en 2007 avait conduit le combo toulousain à modifier son line up juste après l’enregistrement d’un premier album qui ne verra le jour qu’en 2009 et qui se verra salué par les médias mais aussi par le public, Boo aux voix et aux machines, Drix aux guitares, Seb à la basse et Viktor à la batterie ayant à cœur de donner une grosse part d’eux mêmes quand ils se retrouvent sur les planches. A l’heure de passer à l’enregistrement de son deuxième opus, Palace Inopia laissait tomber le Français au profit de l’Anglais et modifiait quelque peu ses couleurs musicales …

Une seule guitare et un son bien travaillé emmènent « Arms Wide Open » vers des sphères à la fois modernes, surprenantes et étourdissantes, l’usage des samples apportant un cachet noisy des plus réjouissants à une musique qui ne manque ni d’imagination, ni de talent. Enregistré par Palace Inopia et mixé par Baptiste B., architecte du son de groupes comme My Own Private Alaska, Simone Choule ou Aeria Microcosme, cette nouvelle tartine associe l’ingéniosité du post rock et la puissance du rock contemporain en prenant soin de multiplier les ambiances pour mieux varier les plaisirs. On s’arrêtera un moment sur la voix capable de se faire remarquer sur un terrain très vaste, du chant le plus délicat aux hurlements les plus insoutenables, mais plus qu’un groupe conduit par un simple chanteur / leader, Palace Inopia se présente avant tout comme un véritable bloc solidement uni dans lequel chacun fait preuve de beaucoup d’altruisme pour porter des morceaux comme « Million Miles », « The End Of Corvus », « Cold Rain », « Black Sounds & Silent Lights » ou encore « Human Angels » vers le haut afin que le résultat d’ensemble soit à chaque fois probant. Bien parti pour visiter la France entière à partir de l’automne 2010, Palace Inopia vise déjà bien plus loin et commence à se monter une véritable tournée européenne qui devrait conduire le groupe vers l’Espagne mais aussi la Belgique, l’Allemagne, la Hollande … Autant dire que l’on n’a pas fini d’entendre parler de ces Toulousains !