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6KILLER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 26 juillet 2010
 

Carnival of lost souls
(Autoproduction – 2010) 
Durée 29’02 – 6 Titres

http://www.6killer.net
http://www.myspace.com/6killerworld

Contre toute attente, ce combo suédois originaire de Göteborg ne joue pas de black ou de death metal mais bel et bien du rock avec en prime de très fortes influences soul, surf, country et blues ! Derrière leur look de cow-boys et leurs noms de desperados, Jani Violente au chant, Snakes et Biff Bullitt aux guitares, Christ Castor à la basse et Tank Waller à la batterie s’efforcent de proposer une musique chaleureuse et cela fait maintenant quelques années que cela dure. Formé à l’été 2007, 6killer a très rapidement connu le succès sur les réseaux sociaux et a donné ses premiers concerts dans la foulée, revenant aujourd’hui avec une rondelle posée à un juste milieu entre le gros maxi et le petit album. Mais plus que le format de l’ouvrage, c’est son contenu qui importe !

Avec un son qui semble tout droit venu de la lointaine Amérique, 6killer fait bien plus que se contenter de jouer les descendants des pionniers du genre en parvenant à mettre dans sa musique un peu de Lynyrd Skynyrd et un peu d’Elvis Costello mais aussi un poil de Johnny Cash et un autre de Muddy Waters. Dans son colt à six coups, le quintet met six balles dévastatrices et nous les colle une à une dans la tête, non pas pour nous éliminer mais au contraire pour qu’elles y restent le plus longtemps possible et qu’elles nous persuadent que des titres comme « Way Down To Mexiko », « Aye, My Brothers », « Bloodveins Of New Orleans » ou « Bluesbastard » sont des modèles du genre. La voix venue de très loin sent autant le sable du désert que le bois des cercueils, les guitares pleines de nuances font à chaque instant leur travail de séduction, portées qu’elles sont par une section rythmique qui sait au mieux les soutenir sans jamais trop en faire, et à l’arrivée, c’est une pièce d’artillerie importée tout droit de Fort Apache qui vient s’installer dans le Fort de Nya Elfsborg pour mieux diversifier la force de frappe musicale suédoise. Attention, grosse baffe garantie !