mardi, 20 juillet 2010
The postmen
(Autoproduction – 2010)
Durée 21’16 – 5 Titres
http://www.thepostmen.ch
http://www.myspace.com/thep0stmen
 Ils sont originaires de Genève et cultivent, malgré leur jeunesse, une passion immodérée pour la musique folk et pop des années 60 et 70, celle des Beatles, de Crosby, Stills & Nash ou encore de Leon Russell, ce qui ne les empêche pas par ailleurs de vivre totalement dans leur temps et d’ajouter à leur musique des influences contemporaines. Formé en 2008, The Postmen ne comptait au départ que le guitariste et chanteur Laurent Zito et le multi-instrumentiste Julien Henchoz mais au bout de quelques semaines seulement, c’est en trio que le groupe se transformera avec l’arrivée de Louise Meynard au violoncelle, les trois complices s’attachant à travailler au mieux des harmonies vocales du plus bel effet. Rejoints au printemps 2010 par Julien Dinkel qui apporte non seulement une quatrième voix mais aussi un piano et des percussions, The Postmen mettaient en boite dans la foulée une maquette …
Il ont compris qu’il n’y avait pas besoin d’y aller par quatre chemins pour parvenir à composer et à interpréter des trésors de pop-folk et c’est en envoyant dans la platine des morceaux à faire pâlir de jalousie un Neil Young ou un Bob Dylan que ces facteurs helvétiques s’imposent directement comme le groupe de demain, celui sur lequel il faudra forcément compter, et pas plus tard que cet été si tout le bien que la profession en pense se confirme. La simplicité du dialogue entre la guitare et le piano se nourrit de la richesse du violoncelle et des frappes délicates du cajon mais plus que toutes les instrumentations, aussi fouillées puissent elles être, c’est à la beauté des voix que l’auditeur succombe instantanément, une élégance à la fois empreinte de beaucoup de délicatesse et d’au moins autant de classe qui fait que des chansons comme « Stolen Thief », « Pieces Of A Past Life » ou « Lady From Way Up There » s’élèvent très vite dans la platine au rang d’hymnes capables de rejoindre en live un creuset chauffé à blanc dans lequel The Postmen aligne sans hésiter des reprises des Beatles, de Leonard Cohen ou encore de Coldplay et de Yodelice. Certains groupes sont bien nés et celui là en fait indiscutablement partie. A découvrir d’urgence !
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