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CCW pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 16 juillet 2010
 

Never fade away
(Autoproduction – 2010) 
Durée 57’42 – 5 Titres 

http://www.myspace.com/ccwtheband

Power trio originaire de Bordeaux, CCW a un temps été l’abréviation de Counter Clock Wise puis le groupe a choisi de changer d’appellation pour coller au plus juste à sa propre définition d’un concept où les trois musiciens se déclarent Carrément Conçus pour les Watts … On sait au moins d’entrée de jeu à quoi s’en tenir et ce ne sont pas Aurélie au chant rock et rauque, Ben à la guitare fulgurante et Hervé à la batterie déjantée qui viendront démentir cet adage qu’ils ont soit dit en passant eux-même inventé. Arrivé à ce stade après quelques petites modifications de line up mais aussi après de premières expériences de la scène, CCW assume plutôt bien son rôle de groupe sans bassiste et nous le prouve aujourd’hui en couchant cinq titres sur une rondelle très joliment emballée !

Ils pourraient sans le moindre mal partir à tombeaux ouverts vers le metal le plus puissant, mais ce serait alors sans compter sur leurs influences punk et rock récurrentes qui transpirent à chaque instant … Du coup, CCW a fait le pari de proposer une musique variée et pleine de relief avec des déluges de double grosse caisse et des riffs tendus à bloc mais aussi avec de belles mélodies et parfois avec des structures qui se montent et se démontent elles-mêmes au cours d’un seul et même morceau pour encore accentuer ce côté naturellement urgent qui transpire de « Never Fade Away ». Avec un timbre qui s’intercale intelligemment entre Joan Jett, Pat Benatar et Janis Joplin, Aurélie se montre capable de tenir la dragée haute à tout ce que la planète rock compte de voix mâles et puissantes mais elle a également la faculté intéressante de moduler ses intonations pour faire des morceaux de ce maxi de véritables petites bombes à retardement qui pètent au nez de l’auditeur les unes à la suite des autres au fur et à mesure que défilent les « Flesh Addiction », « Revenge », « Leave Me Alone » et autres « No Matter ». La transposition de tant de bonnes choses à la scène promet d’être passionnante !