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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 14 juillet 2010
The southern part of heaven
(Autoproduction – 2010)
Durée 49’24 – 10 Titres
http://www.barryleeharwood.com
http://www.myspace.com/barryleeharwood
 Connu pour avoir participé aux albums de Lynyrd Skynyrd mais aussi pour avoir repris le flambeau après l’accident d’avion qui a décimé une partie de ce groupe en 1977 en contribuant à former le Rossington Collins Band avec les rescapés du crash puis le Allen Collins Band après le départ de Gary Rossington, Barry Lee Harwood est un de ces guitaristes dont le cœur est partagé entre le rock pur et dur et l’americana avec en prime un penchant naturel pour la musique sacrée qui découle tout naturellement d’une foi qui a poussé l’artiste à fonder sa propre chapelle et à en devenir le pasteur … A l’heure d’inscrire une vingtième ligne à sa discographie, toutes formations confondues, le guitariste de Jacksonville a confié la production de son nouvel effort personnel à Billy Prince et Jeff Alford et a laissé s’exprimer le meilleur de lui-même mais aussi de ses invités. Et s’il prêche naturellement toujours un peu, Barry Lee Harwood n’en reste pas moins un musicien particulièrement inspiré !
« The Southern Part Of Heaven », tout ou presque tient résumé dans un titre qui a clairement choisi de réaffirmer la foi de son géniteur. Mais bien plus loin que ça, c’est à un voyage pas si rituel ni initiatique que ça que l’artiste nous invite, un périple qui ne manque certes pas de nous faire passer par une relecture très inspirée de « Swing Low Sweet Chariot » mais qui nous embarque également dans des errances entre folk et country avec toujours de très belles guitares mais aussi parfois de l’accordéon ou de l’harmonica. Haranguant son public comme il le ferait avec ses ouailles, Barry Lee Harwood vit pleinement sa musique et la ponctue d’une grosse part de lui-même qui laisse libre cours à ses cris de joie mais aussi à la demande à quelques envolées de guitares toujours très inspirées. On apprécie les changements de ton qui nous font passer du southern rock bien ficelé de « No Regrets » à des morceaux très country comme « Laid Back In The South » et « Rocky Top Flyer » mais aussi aux passages plus atmosphériques et empreints de sensibilité que sont « Somet Eagle » ou « I Am That I Am », le tout se mariant somme toute assez bien grâce au très grand savoir musical d’un artiste à qui rien ne manque. Un album à recommander chaudement aux fondus d’americana qui opteront pour la version dématérialisée pour les plus pressés ou pour le CD qu’il faudra se faire expédier depuis les USA et donc attendre un peu plus longtemps pour les autres. Après tout, le paradis mérite bien quelques jours de patience …
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