Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

KWOON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 18 juillet 2010
 

Where the flowers were singing …
(Autoproduction – 2010) 
Durée 52’33 – 10 Titres 

http://www.kwoon-music.com
http://www.myspace.com/kwoonmusic

Un premier album publié en 2006 avait laisser planer une certaine forme de mystère autour de ce combo alternatif et progressif francilien qu’est Kwoon, c’est en en connaissant à peine plus aujourd’hui que l’on se plonge dans la suite de sa discographie avec un second album toujours très élégant dans lequel on sent poindre des influences partagées entre Sigur Ros, Vangelis, Pink Floyd et Massive Attack. Maîtrisant avec beaucoup d’ingéniosité leurs instruments, Sandy à la guitare et au chant, Olivier et Guillaume aux guitares, Ellen au violoncelle, Yoann à la basse et aux claviers et Cyrille à la batterie et aux samples ont réussi à coucher sur une seule et même rondelle tout ce qui les faisait vibrer depuis quelques années et le résultat est empreint à la fois de grâce et de technique …

« Where The Flowers Were Singing … » est une invitation à l’errance intellectuelle, une sorte de délire ultime dans lequel tout n’est que beauté et harmonie, où même les répétitions apportent une part de diversité à une musique qui ne s’écoute pas simplement mais qui se vit pleinement, du moins quand on sait faire l’effort de véritablement vouloir y pénétrer et s’en imprégner. Les tableaux se succèdent naturellement, sans le moindre heurt, et si l’on passe sans même s’en rendre compte des ambiances marines aux ambiances champêtres voire même carrément aux ambiances lunaires, c’est parce que Kwoon s’y connaît mieux que quiconque quand il est question de donner une personnalité à sa musique et de lui faire transporter en plus des notes un lot de couleurs et même souvent de senteurs. On ferme un œil puis le second, on se laisse lentement cerner par un « Great Escape » ou un « Frozen Bird » et dès lors le charme opère au fur et à mesure que défilent les « Memories Of A Commander », « Back From The Deep » et autres « Labyrinth Of Wrinch ». Rien à retoucher, rien à ajouter, on se laisse porter par la musique et on respire au rythme des fleurs qui chantent …