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MOLESKIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 21 juillet 2010
 

Voluntary inventory (of not a very nice everyday life)
(Autoproduction – 2010) 
Durée 41’36 – 11 Titres 

http://www.moleskin.com
http://www.myspace.com/moleskinfrance

On les avait croisés en 2007 avec un maxi baptisé « Generator », revoilà les Parisiens de Moleskin en 2010 avec un premier album qui ne laisse aucune place au doute tant ce quartet inspiré autant par les Guns’n Roses et autres Dream Theater ou Led Zeppelin que par The Cure, Pink Floyd ou The Beatles et qui a fait le pari de jouer un power rock teinté de mélodie et de pop se montre capable de tenir ses promesses. Julien Babin au chant, à la guitare et à l’harmonica, David ‘Devildave’ Vincent à la guitare, Loic Monpontet à la basse et Thibaut Paschet à la batterie qui visitent méthodiquement tout ce que l’hexagone compte de salles dédiées au rock ont fini par s’y trouver un public qui se voit aujourd’hui récompensé par un album offert en téléchargement gratuit à leurs fans de la première heure mais aussi aux plus récents qui les auront rejoints sur un célèbre réseau social …

De la mélodie et des watts, du riff tranché à la tronçonneuse et des arrangements tirés à quatre épingles, Moleskin ne fait pas les choses à moitié quand il est question de mettre sa musique en valeur et outre un son des plus intéressants, le quartet a réussi à garder l’essentiel de ce qui fait l’intérêt des ses compositions, l’originalité, l’énergie et surtout la spontanéité. Sans jamais chercher midi à quatorze heures, Moleskin y va de ses titres toujours tendus à bloc comme autant d’arcs prêts à décocher une volée de flèches à tout ce qui passera dans leur champ d’action. Un petit côté Queens Of The Stone Age et un autre très Pearl Jam ne font que relever la très forte personnalité d’un groupe qui a fait le pari de la liberté en ne s’encombrant d’aucune frontière, d’aucune restriction en ce qui concerne son envie de composer et de jouer, et le résultat ne peut que s’avérer payant grâce à des titres dans lesquels le feu des guitares se laisse rattraper par les arpèges très délicats et où la voix sait se faire tantôt puissante, tantôt convaincante, tantôt séduisante. Du planant et époustouflant « Back To Ashes » au gracile et countrysant instrumental « Evergreen », on en passe par quelques pièces épatantes dans le genre de « Out Of The Blue », « A Sight For Sore Eyes » ou encore « Battered Nation » qui finissent de nous faire applaudir des deux mains la lucidité et l’ingéniosité d’un album comme on aimerait en voir plus souvent. Tous les espoirs sont désormais permis …