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JOHNNY BOY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 18 août 2010
 

Modern Idol
(Anywave – 2010) 
Durée 13’07 – 4 Titres 

http://johnnyboy.band.free.fr
http://www.myspace.com/johnnyboyfrenchband

Quatre années d’existence et déjà pas loin de deux centaines de concerts dans les jambes, il faut que la formule soit bonne pour qu’elle tienne la distance et c’est donc en duo que Johnny Boy a choisi de se faire un nom, avouant de manière certes peu modeste mais en même temps tellement juste vouloir emboîter le pas à des tandems de légende du genre Lennon/McCartney, Jagger/Richards ou encore Strummer/Jones … On le voit, Johnny Boy a les dents longues et aiguisées mais Nicky Larsen et Salo Jr. qui le composent ont des arguments qui plaident en leur faveur, le fait d’avoir tenu la dragée haute à des groupes comme les Thugs, Hushpuppies et autres Dead Kids avec qui ils ont partagé l’affiche n’étant pas le moindre. Intégré dans l’écurie Le Taxi Prod qui fait tourner entre autres Poni Hoax et épaulé par le jeune label Anywave, Johnny Boy s’offre à la rentrée un maxi pour finir de convaincre le public de son talent !

Ils ont pratiquement réinventé le punk garage en lui insufflant deux tonnes supplémentaires d’énergie et en lui incorporant une partie electro répétitive du plus bel effet histoire de mieux déstabiliser l’auditeur … Difficile de rester insensible à un Johnny Boy qui fait de continuelles paraboles entre Paris et Londres avec seulement quatre titres, mais quels titres, des hymnes plus dingues et plus surprenants les uns que les autres avec leur mélange de sons rugueux, de voix convaincantes et de claviers totalement déjantés. En moins d’un quart d’heure, le duo parisien nous la joue à la mode Pistols puis à la mode Clash et enfin à la mode Stooges avant de finir insidieusement mais de manière tellement évidente par réaffirmer haut et fort sa propre originalité, celle qui lui a permis de mettre en boite ce maxi dans lequel les « Modern Idols », « 32 Hours », « Suicide » et autres « Glow » sont tout simplement irrésistibles. Ceux qui se croyaient définitivement rangés du punk rock des seventies risquent fort de replonger de manière irrémédiable avec cette rondelle qui en a toutes les qualités mais qui affiche en prime et contre toute attente un côté astucieusement contemporain. Tout simplement irrésistible !