mardi, 20 juillet 2010
Nutty as a fruitcake
(Troll’s Production – Rue Stendhal – 2010)
Durée 49’56 – 13 Titres
http://www.wmcie.fr.st
http://www.myspace.com/thewashingmachinecie
 En faisant le choix de développer autant son côté naturellement rock et punk que son côté blues, The Washing Machine Cie est rapidement devenu une formation capable de jouer sur les deux tableaux, s’en allant aussi bien mettre de la puissance sur les festivals de blues que mettre un peu de délicatesse et de diversité dans les festivals plus purement rock et s’en sortant avec le même brio chez les premiers que chez les seconds grâce à une musique pleine de nuances et au charisme d’Amandine Guinchard, sa chanteuse … Julien Bonnet à la guitare et au banjo, Damien Félix à l’harmonica et à la guitare, Johan Cortinovis aux basses et contrebasses et Anthony Negrello à la batterie ont repris leurs instruments et, après moult concerts donnés dans tout l’hexagone, sont retournés en studio pour y mettre en boite une nouvelle volée de titres qui se révèlent tous plus dingues les uns que les autres. Avec des invités en pagaille et toujours cette énergie live qui caractérise le groupe, « Nutty As A Fruitcake » tient toutes ses promesses !
The Washing Machine Cie s’y connaît mieux que quiconque pour amener ses titres au plus juste niveau et pour leur donner la consistance idéale, la tonalité toujours la mieux appropriée, le juste équilibre entre la puissance de la voix d’Amandine et sa sensualité … Pour ce deuxième effort, les Jurassiens n’ont une fois encore pas ménagé leurs efforts et outre le travail très soigné dont ils ont fait preuve en studio, ils se sont offerts deux sorties hors les murs pour s’installer dans un site naturel du Haut Jura et y enregistrer en acoustique et pour l’un d’entre eux en compagnie d’une chorale pas moins de deux titres qui y trouvent tout leur côté rustique, « Waderman » et « Fleeing From ». Outre ces deux pièces d’une formidable ingéniosité et d’un rendu au moins aussi génial, l’auditeur se régalera du blues rock un peu poisseux et pas toujours très propre sur lui de The Washing Machine Cie et saluera forcément la présence souvent discrète mais toujours efficace de Benjamin Muller aux ivoires et celle de Jean-Paul Avellaneda aux chœurs sur deux titres, « Cotton Is Black » et « Dark Side », qui se fondent à merveille dans un paysage qui ressemble à s’y méprendre à la montagne avec ses très hauts sommets et ses vallées encaissées où l’on découvre au détour d’un virage un « Loony » ou un « Wait », un « Johnny’s Walk », un « Summer Time » ou un « Many Countries » … Alors plutôt blues ou plutôt punk ? La question ne se pose même pas, c’est les deux à la fois et plus encore, on aime ça et c’est tout !
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