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NO HAWAII pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 14 juillet 2010
 

Snake my charms
(Parallel Music – 2010) 
Durée 52’04 – 9 Titres

http://www.nohawaii.com
http://www.myspace.com/nohawaii

Voilà encore un ce ces groupes suédois qui ont tout compris de l’art de jouer du metal et de le faire de fort belle manière, et il y a maintenant plus de sept années que ça dure puisque No Hawaii a vu le jour en 2003. Pas moins de six démos enregistrées dans quatre studios différents en moins de dix huit mois finiront de donner des idées à cette formation partagée entre trash et hardcore avec en prime de beaux relents de classic rock et après un premier maxi mis en boite par Carlos Sepúlveda fin 2006 et sorti en 2007, Jamil Pannee au chant, Jonas Pannee et Carlos Ibarra aux guitares, Erik Ward à la basse et Gustaf Albinsson à la batterie ont renouvelé leur confiance au transfuge de Psycore qui se chargera cette fois de leur produire neuf titres pas piqués des vers, neuf pièces à la fois lourdes et chargées de sens qui s’imbriquent les unes aux autres pour donner naissance à un premier album mais surtout à une véritable tuerie ! « Snake My Charms » …

No Hawaii n’y va pas par quatre chemins quand il est question de cracher sa musique à la face d’un public qui n’en demande pas moins et si les multiples changements de rythmes, de tonalités et même d’intonations peuvent dérouter au premier abord, c’est à un tourbillon de guitares et à une alternance de voix death et de voix pures que l’on assiste, époustouflé certes mais très rapidement conquis ! Dans la même veine que des combos comme The Mars Volta, Neurosis ou encore Tool, No Hawaii n’en manque pas moins d’une très forte personnalité qui pousse à chaque instant le groupe à innover, à se montrer différent de tous ses modèles en emmenant la mélodie dans ses ultimes retranchements et en associant parfois au sein d’un seul et même morceau des trésors d’harmonies et des débauches de dissonances. Une pointe d’electro un peu plus appuyée de temps à autres, des titres à rallonges et même l’un d’entre eux, l’excellent « Radio Magellanes », qui dépasse de peux la dizaine de minutes avec en prime un côté heavy prog des plus séduisants, rien n’est laissé au hasard dans ce premier album qui fait preuve d’une immense maturité et qui ramènera dans son giron les amateurs plus exigeants mais aussi les plus ouverts avec des titres comme « Chuck Noir », « Isaul » ou « Unleash The Kuru ». Un vent de folie dévastatrice souffle depuis la Suède et il reste maintenant à souhaiter qu’il parvienne à faire frissonner l’Europe toute entière … On croise des doigts !