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ARGOS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 13 juillet 2010
 

Circles
(Musea – 2010) 
Durée 59’24 – 11 Titres

http://www.myspace.com/returntowhatever
http://www.musearecords.com

Ce qui n’était en 2005 que le projet personnel du multi-instrumentiste Thomas Klarmann est devenu au fil des années un véritable groupe puisque Argos compte aujourd’hui en son sein un autre membre de Superdrama, Robert Gozon, qui y partage le chant mais aussi les claviers et les guitares avec l’initiateur du combo. Rejoint par le batteur Ulf Jacobs et le guitariste Rico Florczak, le quartet allemand dans lequel on remarque nombre d’influences séduisantes comme Yes, Camel, King Crimson ou encore Genesis nous pose en 2010 un album de onze pièces astucieusement installées en pleine vague progressive des seventies avec parfois des accents un peu plus pop … Des titres chantés et des instrumentaux, des pièces épiques et d’autres plus directes, il y a dans « Circles » de quoi combler un peu tout le monde et surtout les plus exigeants !

En imposant d’entrée de jeu un rythme soutenu dans lequel on remarque tour à tour des accents venus du jazz et d’autres venus du prog, Argos parvient à captiver l’attention et surtout à ne jamais la laisser retomber, quand bien même son troisième morceau de plus de huit minutes, « A Thousand Years », s’attache à multiplier les changements de rythmes tout en restant foncièrement très remuant. Saupoudré à l’occasion d’un peu de flûte et de saxophone mais aussi et surtout de claviers et parfois de grosses guitares qui emmènent le tout vers le haut, « Circles » ne néglige aucun arrangement, aucun des petits détails qui contribuent à faire de chacun de ses titres un petit chef d’œuvre à part entière, la palme revenant sans le moindre doute à des morceaux comme « Sun And Moon », « Custody Of The Knave » ou encore « Willow Wind » qui s’installent à un très juste milieu entre Pink Floyd, Supertramp et Marillion, c’est dire si l’inspiration est grande ! Encore une superbe pièce épique, « Lost On The Playground », avant de replier définitivement l’ouvrage avec son deuxième titres instrumental, « Progology », et nous voilà avec en poche un album dont la réalisation pointilleuse est toute germanique mais dans lequel les sonorités et les inspirations sont étonnamment très britanniques … Tout simplement génial !