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AC/DC au STADE DE FRANCE (93) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Goffi  
mercredi, 23 juin 2010
 

AC/DC - SLASH - KILLING MACHINE
STADE DE FRANCE - SAINT DENIS (93)
Le 18 juin 2010

http://killing-machine.com/
http://www.myspace.com/killingmachineusa
http://slash.ultimate-guitar.com/
http://www.myspace.com/slash
http://www.acdc.com/
http://www.highwaytoacdc.com/
http://www.myspace.com/acdc

Quel pied !!! Quel pied !!! Quel pied !!! Que c'était bon !!! Quel groupe !!! Mais qui saura les remplacer ???

Oubliés les 70€ du billet. Oubliées les deux heures et demies pour le trajet dans les bouchons et les tours pour se garer. Oubliées les deux heures pour rentrer … Une fois entré dans l'arène, on attend patiemment le début des hostilités.

Killing Machine lancera la soirée sur de bonnes bases, enfin je trouve. Pas un groupe extraordinaire, mais qui nous a fait passer une demi-heure plutôt agréablement avec les conditions qui étaient les leurs.

Slash n'est pas qu'un nom, c'est devenu un groupe ! Une bonne prestation d'une heure. C'était la première fois que je voyais Slash en live et je n'ai pas été déçu. Faut vraiment que les Australiens soient sur de leur force pour prendre un groupe comme celui-ci en première partie. De plus, ils ont eu le droit à un très bon son.

Puis vint le moment des Australiens. « Mesdames, Messieurs, nous entrons en gare du Stade de France. Deux heures d'arrêt … » Et quel arrêt ! Dans le buffet qu'on l'a pris …

20h58, début. 22h58, fin. Rien de moins, rien de plus. La tournée est rodée. Ils savent ce qu'ils ont à faire et le font bien. De l'énergie, de la hargne, de la volonté de donner du plaisir à leurs fans qui ont répondu présents encore ce soir. Peut-être qu'il faudrait les prendre dans le staff de l'équipe de France … Mais bon, on ne parle pas des choses qui fâchent !

Dès le troisième ou quatrième morceau, AC/DC tape dans les classiques. « Back in Black », « Dirty Deads ... », « Shoot to Thrill », « The Jack », « Hell’s Bells », etc. J'en oublie et pas des moindres ! Mais ils ont tant de « classiques » qu'il leur faudrait tenir dix heures pour tous les jouer …

Le public réagit, participe, gueule, bouge, remue. Faut dire qu'il s'est échauffé en faisant des « Olas » pendant les changements de plateaux. Mais ce matin, quelques cervicales ont du grincer au réveil. Les jambes doivent être plus que lourdes à force de taper du pied. Des tendinites ont du se déclarer à force de remuer les bras ou de claquer des mains. Beaucoup de cordes vocales doivent être éteintes et des chevaux doivent courir dans certains cranes. Ceux-là ne risquaient pas la déshydratation. Madame Heineken, présente au SDF à la remise de la HCup en mai, a bien fait de laisser quelques fûts derrière elle.

Quel concert ! Quel spectacle ! Quel groupe ! Je l'ai déjà écrit ? C'est pas grave. C'est pour ceux qui pensent que jouer trois accords et écrire quelques paroles qui ne volent pas haut ne méritent pas un tel succès. Ben oui, trois mecs plantés à leur place sans en bouger et deux autres qui courent partout comme des dératés, c'est vraiment pour les ados retardés ... Oui, nous sommes quelques centaines de milliers à redevenir des ados dès que sonne la musique d'AC/DC. Et oui, on aime que Brian se suspende à la cloche de « Hell’s Bells » ou qu'Angus nous fasse un strip-tease ou d’autres conneries du genre.

Je n'ai pas parlé des rappels ? Ben, j'y arrive, poussez pas, il faut que je remémore. Deux. Seulement deux ? Mais quels rappels ! « Higway to Hell » et « For Those About The Rock ». Le public est chaud comme une baraque à frites. Ca gueule, ça chante, ça remue et ça en redemande quand les canons arrêtent de claquer. Le groupe s'en va. Les reverra-t-on ? Et si oui, quand ? Une demoiselle les voyait hier pour la première fois et, déjà, regrettait de ne plus les voir …

Le petit feu d'artifice nous permet de retomber un peu dans la réalité. Il faut retrouver la bagnole. Suivre la marée humaine qui regagne le parvis. Merci Messieurs pour ces deux heures de plaisir et de bonheur. Je pourrais dire que j'y étais … Seul bémol, parce qu'il en faut un, la perfection n'existant pas, les filles qui ont joué le jeu du T-shirt soulevé avaient toutes un soutif. Dommage !

Bruno Goffi – juin 2010

PS : quelqu'un pourrait-il me dire ce que Brian et Angus mettent dans leur chicorée le matin. Parce que ça leur fout vachement la pêche !