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MYSTER MÖBIUS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 04 juillet 2010
 

Myster Möbius
(Musea – 2010) 
Durée 51’13 – 9 Titres

http://www.myspace.com/mystermobius
http://www.musearecords.com

Créé au début de l’année 2004, Myster Möbius est un quartet franco-hongrois installé du côté de la Lorraine qui n’en finit plus de surprendre avec une musique à la fois progressive et hypnotique dans laquelle les machines jouent un rôle important mais où l’image et plus particulièrement la vidéo fait partie intégrante du concept. Dans une sorte de boucle qui tournerait à l’infini, Benjamin Costantini aux guitares, Jànos Hegedüs à la basse, Bastien Champenois à la batterie et aux samplers et enfin Brigitte Kull aux images se sont produits aux côtés de formations comme JMPZ, Orange Blossom ou encore Le Singe Blanc mais aussi dans nombre de festivals européens, le moins important n’étant sans doute pas le Sziget Festival de Budapest où ils ont emballé le public en 2008. Le temps venu de proposer son premier album, Myster Möbius a cherché à rester aussi naturel à la ville qu’il l’est à la scène …

Certes, il manquera toujours la partie vidéo pour que l’on puisse définitivement se rendre compte de ce que le quartet est capable de livrer à son public mais ce premier effort a pourtant déjà le mérite de mettre parfaitement en avant toutes les diversités musicales d’un groupe qui n’en manque pas ! Une énergie communicative, véritable invitation à la transe dans un mélange optimisé au plus juste de rock progressif et d’electro-dub avec une grosse dose de folie pour étayer le tout, Myster Möbius ne se fait pas prier pour mettre un maximum de lui-même dans sa musique et c’est porté par une réalisation impeccable assurée par le Studio Amper que ce premier essai s’avère être un véritable coup de maître tant par la qualité de son contenu que par la manière de l’interpréter. Les instruments traditionnels se laissent à chaque instant rattraper par les machines et l’union de tous donne naissance à « Mirage », à « Carbone 14 », à « Cigany », à « Système solaire » ou encore à « Mach 5 », des titres où les sonorités slaves s’invitent parfois à la table d’une musique fabuleusement ouverte sur le monde en général et sur les expérimentations débridées en particulier. En attendant de pouvoir découvrir Myster Möbius sur scène, voilà déjà de quoi se convaincre avantageusement de tout son talent !