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IMPERIAL STATE ELECTRIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 02 juillet 2010
 

Imperial State Electric
(Psychout Records – 2010) 
Durée 38’49 – 12 Titres

http://www.myspace.com/imperialstateelectric 

Pas totalement déstabilisé par la disparition prématurée des Hellacopters, leur frontman emblématique Nicke Anderson a su très rapidement rebondir puisque c’est à la tête de sa propre formation baptisée Imperial State Electric qu’il retrouve ses fans, le Suédois jetant une fois encore son dévolu sur le rock sans concession et s’évertuant à définir son nouveau projet comme le maillon manquant entre les Beatles et les Sex Pistols. Ce projet personnel à l’origine devenu un groupe par la force des choses aurait presque pu passer pour une prolongation logique des Hellacopters mais par chance son créateur a su petit à petit trouver ses propres marques aux côtés de ses nouveaux complices et s’orienter vers une musique qui retourne de plus en plus vers les racines seventies voir sixties du rock en s’offrant toujours des mélodies impeccables. Un nouveau départ qui ne manquera pas de séduire les vieux fans d’Anderson !

Si la touche personnelle du chanteur et multi-instrumentiste est omniprésente sur ce premier effort éponyme d’Imperial State Electric, au moins l’artiste a t’il su faire l’effort d’emmener ses recherches musicales un peu plus loin que tout ce qu’il avait fait auparavant, en s’appuyant bien entendu sur son passé mais en prenant soin de ne pas en faire une pâle copie pour regarder ouvertement vers des lendemains qui s’inspirent certes des origines du rock mais en les remodelant de manière très contemporaine. Des guitares tranchantes, des refrains imparables, un très juste équilibre entre le côté rentre-dedans et le côté mélodique des compositions, voilà de quoi réjouir tous les amateurs de vrai rock, celui qui va des Rolling Stones jusqu’aux Who mais pas seulement puisque le ton sait à l’occasion se calmer ou se durcir pour emmener son monde vers des hymnes comme « Lord Knows I Know That It Ain’t Right », « I’ll Let You Down », « Deja Vu » ou « Alive ». Si certains puristes reprocheront à Nick Anderson d’avoir quelque peu levé le pied avec son nouveau projet, les autres ne manqueront sans doute pas de souligner qu’Imperial State Electric est à lui seul un nouveau départ … Et un très bon départ en plus !