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STAMPERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 01 juillet 2010
 

Irréversible
(Autoproduction – 2010) 
Durée 45’14 – 12 Titres

http://www.stampers.fr
http://www.myspace.com/stampersgroupe

Un premier album sorti en 1999 avait mis le pied à l’étrier de cette bande de potes installée du côté de St-Lô et si la Normandie vivait alors tranquillement entre son fromage, son Calvados et ses plages, c’est un véritable débarquement que lui ont imposé depuis ces quatre là, enfilant dans les bacs indépendants pas moins de six albums tous plus vénéneux les uns que les autres jusqu’en 2007 … La vie étant souvent faite de choses de très simple, Stampers n’ira jamais chercher midi à quatorze heures et c’est en donnant un maximum de concerts et en partageant un maximum de bonnes sensations que le groupe influencé entres autres par Nirvana, Pearl Jam, Metallica, Watcha et Sum41 suivra son petit bonhomme de chemin. Trois ans après l’excellent « Récréation », Pascal au chant, Romain aux guitares et Ptit Lapin à la batterie nous présentent leur nouveau bassiste, Bonnifly, au travers d’un septième effort encore plus ambitieux. Un pied en 1970 et l’autre en 2010, Stampers nous offre un grand écart total des plus convaincants. Et en plus, il est « Irréversible » !

Plus frenchy que jamais, Stampers a fignolé ses nouvelles chansons aux petits oignons, usant de la langue de Noir Désir comme d’un étendard indispensable et s’offrant pour les soutenir des mélodies fouillées dans lesquelles les chœurs se veulent élégants, un peu à la mode Indochine mais avec des guitares très directes et des saturations qui emmènent le tout naturellement un peu plus vers le haut. Avec des textes lucides, engagés juste ce qu’il faut là où il faut, souvent bien inscrits dans l’air du temps et toujours destinés à séduire toutes les couches générationnelles d’un public qui évolue lui aussi avec les années, Stampers ne laisse rien au hasard et s’offre aujourd’hui un album moins heavy-punk et plus pop-punk que ses prédécesseurs mais toujours aussi chargé de beaux riffs et surtout d’hymnes qui ne manqueront pas de faire leurs preuves en live. Des refrains qui tapent dans le mille, des caramels bien tassés dans le genre de « Jamais pris le temps », « Corps à Corps », « SMS », « Post Mortem » ou « Couleur de peau » qui ne laissent jamais aucune place à la monotonie, une exception britannique avec « Nice Guy » et même un bonus track qui nous ramène un peu plus directement vers l’énergie des Clash, il ne manque absolument rien à « Irréversible » pour que l’album continue d’emmener Stampers faire la fête sur les routes de France … Et on remarque cette fois encore le petit supplément d’âme qui fait que plus on assiste à l’évolution du combo, plus on se dit qu’il ne lui manque pas grand chose pour se hisser jusqu’en haut de l’affiche. Et si ce septième album était enfin celui du sacre de ces Normands ?