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MOSAIQUE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 04 juillet 2010
 

Le plein d’épices
(Autoproduction – 2010) 
Durée 51’19 – 9 Titres

http://www.mosaique-legroupe.fr
http://www.myspace.com/mosaiqueseptet

Mosaïque, si le nom évoque forcément la matière et les collages, ceux auxquels s’adonnent les Franciliens sont uniquement musicaux et à l’heure où le septet s’est offert une remise à niveau en changeant pas moins de trois de ses membres, on se retourne sur un premier album enregistré au printemps 2008 du côté d’Aubervilliers, au Studio Claudia Sound. Pour Georges Caball à la basse, Lionel Simonian aux guitares et percussions, Martial Journo aux percussions et Patrice Caussiderry au trombone qui étaient alors accompagnés de Jérôme Domens aux claviers, Paulo Martins à la batterie et David Rousselet au sax ténor, accueillir aujourd’hui respectivement en lieu et place Fabien Chevallier, Fritz Patole et Sylvain Fetis est une véritable continuité, une poursuite logique de cette démarche qui consiste à faire se rejoindre dans un très bon latin jazz des influences notoires comme celles de Carlos Santana, Tito Puente, Chick Corea et Antonio Carlos Jobim …

Les concerts de Mosaique sont traditionnellement partagés entre compositions et reprises mais « Le plein d’épices »  s’attache pour sa part à ne présenter que des pièces originales dont la majeure partie a été composée par Lionel Simonian, l’âme créatrice du groupe. Mélangeant les sonorités d’ici et d’ailleurs mais aussi celles d’hier et d’aujourd’hui, le septet multiplie les couleurs et les accents et laisse petit à petit l’auditeur s’imprégner de l’esprit non pas du groupe mais de sa musique, un art qui en appelle autant aux silences qu’aux notes pour se faire de plus en plus attachant et qui, s’il laisse toujours un peu de place aux chorus, trouve toujours le très juste équilibre entre les divers instruments pour que l’assemblage soit le plus agréable possible. Voyage autour du monde et plus particulièrement vers les contrées latines, l’ouvrage nous emmène du « Quartier Latin » jusqu’au « Dessert des barbares », passant naturellement par de superbes phases d’improvisations qui ponctuent au gré des humeurs de chacun « Le secret du pamplemousse », « Perdido En Santiago » ou « Playground / Around The Gaspacho » et qui forcent le respect ne serait ce que par la multiplicité des talents dont chacun fait preuve à chaque instant. Un sacré rayon de soleil à consommer sans modération les jours de grisaille … et pourquoi pas les autres aussi !