samedi, 26 juin 2010
Royal Spleen
(Autoproduction – 2010)
Durée 13’02 – 4 Titres
http://www.myspace.com/royalspleen
 En à peine plus d’un an d’existence, Royal Spleen en est déjà arrivé à donner des concerts un peu partout dans l’hexagone mais aussi et surtout à mettre en boite de façon plus que décente quelques titres qui laissent entrevoir ce que sera leur premier album ! Il faut dire que le trio n’hésite pas à aller sans retenue de l’avant et que c’est avec beaucoup de détermination que Julie à la guitare et au chant, Ben à la basse et Benoît à la batterie imaginent à chaque instant une musique où les genres utilisés ne connaissent aucune limite, le rock un peu grunge et un peu garage de Royal Spleen n’hésitant jamais à laisser entrer une pointe de pop ou de disco pour mieux se rendre irrésistible. De ce bouillon de culture est né un premier maxi éponyme réalisé par Lionnel Vasseur et si une chose est d’ores et déjà certaine, c’est que le trio n’a pas fini de faire parler de lui !
Ils ont ce côté à la fois provocant et sexy des groupes qui attirent inévitablement l’œil et l’oreille, cette démarche qui ne s’encombre jamais de détails quand il est question de créer des titres forts et immédiats et enfin cette audace qui les pousse à chaque instant à mettre toute leur âme et toutes leurs tripes dans la balance pour qu’elle penche naturellement du bon côté. Alors au moment de se diriger vers les bacs, aussi indépendants puissent ils être, Royal Spleen n’a posé que quatre titres sur sa rondelle mais y a fait figurer quatre hymnes en puissance, quatre bombes atomiques qui vont forcément emmener le tout vers le haut. Le tranchant des guitares, la solidité de la rythmique, ce côté petite peste insupportable qui se dégage de la voix de Julie et qui l’emmène directement vers des sommets inattendus, il ne manque rien à ces quatre pièces au charme évident, des titres aussi poussés à l’extrême que « Tes maux », « Sombres Jardins », « Pire que » et « Héros érotique » en disant forcément long sur une formation qui ne ménage ni sa peine, ni ses effets de style. Soutenue par un clip réalisé par Noémie Alazard et Berzerker (Charlie Winston, Pleymo, Superbus …) qui a déjà su trouver la route des diffusions télé, la démarche de Royal Spleen ne devrait plus tarder à être couronnée du succès qu’elle mérite. Ca tombe bien, ça manquait un peu dans le paysage musical français !
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