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KENNY WHITE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 24 juin 2010
 

Comfort in the static
(Wildflower Records – 2010) 
Durée 53’44 – 11 Titres

http://www.kennywhite.net
http://www.myspace.com/kennywhitemusic

Il est avant tout connu pour les publicités qu’il a produites pour la télévision et la radio mais ce natif de New York n’en est pas moins un brillant songwriter qui a œuvré aux côtés d’artistes comme Linda Ronstadt, Aaron Neville, Al Jarreau ou encore Kim Carnes, produisant en prime les albums de Peter Wolf et collaborant même avec un certain Keith Richards sans pour autant oublier d’enregistrer ses propres albums à un rythme régulier depuis le début du troisième millénaire. Rejoint pour ce nouvel effort par quelques-uns de ses amis les plus fidèles comme Duke Levine aux guitares, Marty Ballou aux basses ou Shawn Pelton à la batterie mais aussi par nombre d’autres, Kenny White nous lâche une nouvelle fois des trésors de folk rock aux colorations très acoustiques. Dans la droite lignée des Johnny Cash et autres Bob Dylan, bien que ses influences soient beaucoup plus vastes, l’artiste fait à chaque fois des merveilles !

On comprend très vite que c’est un mélomane averti qui est installé de l’autre côté de la platine quand on commence à écouter « Comfort In The Static » et dès les premières notes de l’album, c’est une sensation de plénitude, de bien être communicatif qui se dégage d’un ouvrage où la richesse n’a d’égale que la variété des sonorités proposées. Du piano jusqu’aux violons, des cordes jusqu’au B3, rien n’est jamais laissé au hasard et c’est à des arrangements soignés que Kenny White fait à chaque instant appel pour mieux mettre en valeur des morceaux fouillés d’où s’échappent à l’occasion des couleurs plus proches du jazz ou même de la soul. Transporté d’un seul bloc par les « Last Night », « She’s Coming On Saturday », « Who’s Gonna Be The One » et autres « Carry You Home », l’auditeur se prend de plein fouet mais avec une infinie délicatesse tout le talent d’un artiste qui n’en manque jamais et qui se plait à le partager de le plus belle des manières, en offrant au plus grand nombre ses créations en studio mais aussi à la scène et de ce côté là, le public parisien se réjouit déjà de retrouver Kenny White début juillet dans l’intimité du New Morning où il se produira en ouverture de Juddy Collins. Une belle et chaude soirée en perspective !