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BAGDAD RODEO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 19 juin 2010
 

Bagdad Rodéo
(MVS Records – Anticraft – 2010) 
Durée 40’01 – 13 Titres

http://www.bagdadrodeo.org
http://www.myspace.com/bagdadrodeo

Dix années passées au sein de LIK…ID à enregistrer deux albums et à jouer dans les plus grands festivals européens mais aussi à se produire en première partie de groupes comme No One Is Innocent, Lofofora ou Eths auront fini par avoir raison du groupe et d’une partie de ses membres et c’est aujourd’hui avec un nouveau line up qui s’appuie toutefois sur un passé riche que Bagdad Rodéo voit le jour avec un premier album éponyme fabuleusement empreint de l’air du temps et des soucis qui en font forcément partie. I.D.O. au chant, Tof et Cha aux guitares, Bob à la basse, David à la batterie et L.P. aux platines ont fait le grand tour du rock alternatif et en sont revenus avec des textes subtils, humoristiques ou engagés mais aussi avec un lot de belles songs réalisé par l’inénarrable Shanka, le gratteux des No One qui contribue à la solidité ultime de l’édifice. Un gros pain dans la tronche pour être certain de bien se réveiller en attendant l’été !

Bagdad Rodéo a su trouver la stabilité parfaite entre les guitares assassines et les machines mais aussi entre l’engagement et le second degré et c’est en marchant toujours en équilibre sur un fil que le combo montpelliérain nous assène d’une voix caractéristique ses grandes vérités mais aussi ses gros fantasmes, prenant visiblement un réel plaisir à se faire le pourfendeur des petits et grands maux de notre monde au travers d’une musique qui ne se fixe jamais aucune limite. Treize titres et à peu près autant d’hymnes, voilà le grand coup de poing dans les bacs que Bagdad Rodéo a voulu mettre d’entrée de jeu, nous tenant autant en haleine avec ses riffs tendus à bloc qu’avec ses textes en Français dans lesquels l’humour devient plus souvent qu’à son tour corrosif et contestataire. Surpris par le ton déluré de « La ménagère », l’auditeur qui n’est généralement pas « Mauvais perdant » se laissera embringuer dans « Une longue histoire » parsemée de bombes comme « Revolucion » ou « Super Connard », comme « Areva mon amour » ou encore « Monde de merde » et bien évidemment comme « Le peuple sale » qui referme la porte d’un premier effort éponyme au ton franc et massif. Avec une très grande expérience sur laquelle il peut s’appuyer et une réelle envie de donner une nouvelle impulsion à son rock, Bagdad Rodéo s’apprête à emmener le public encore un peu plus loin sur la route de la qualité et de l’originalité ! Ca ne peut de toute façon pas lui faire de mal …