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JOHNNY CLEGG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 16 juin 2010
 

Spirit is the journey – The best of
(EMI Music – 2010) 
Durée 73’44 + 76’26 – 17 + 17 Titres

http://www.johnnyclegg.com
http://www.myspace.com/johnnycleggsavuka

Trente années de carrière sont l’occasion rêvée pour Johnny Clegg de faire coïncider l’organisation de la Coupe du Monde de Football par son pays, l’Afrique du Sud, avec la sortie d’un double florilège réunissant pas moins de trente quatre titres de celui que la France surnomme avec une certaine affection le Zoulou blanc … Quelques millions d’albums écoulés tout autour de la planète, un engagement sans faille contre l’Apartheid et des spectacles éblouissants mélangeant avec un talent certain les danses africaines, les rythmes zoulous et la pop occidentale, voilà ce qui vient instantanément à l’esprit quand il est question de ce chanteur, songwriter et anthropologue né en Angleterre d’un père anglais et d’une mère zimbabwéenne et si l’on oublie parfois un peu trop vite ses premiers ébats discographiques en compagnie de Juluka pour mieux se souvenir des tubes enregistrés avec Savuka, tous restent en bonne position dans le cœur d’un artiste qui a fait le choix de ne pas se cantonner à ses titres les plus connus en décidant du tracklisting de « Spirit Is The Journey – The Best Of » …

Parti de très loin avec des morceaux empruntés au tout premier album de Juluka, « Universal Men », enregistré en 1979, Johnny Clegg a scindé cette compilation en deux actes, le premier dédié à sa carrière en général , le deuxième plus particulièrement consacré à ses errances avec Savuka, et si l’on y retrouve forcément quelques-uns des titres qui ont fait de lui la star interplanétaire qu’il est devenu, les « Scatterlings Of Africa », « Asimbonanga (Mandela) », « Cruel Crazy Beautiful World » et autres « I Call You Name », on remarque également nombre de pièces bien plus méconnues du grand public comme peuvent l’être « Deliwe », « Circle Of Light », « Rolling Ocean » ou « Warsaw 1943 » qui font preuve à chaque instant du sens du rythme inné d’un artiste qui vit par et pour son œuvre. A l’heure où certains pensaient que l’effet Johnny Clegg était appelé à n’être qu’une mode de plus avec son côté fulgurant mais aussi avec son côté périssable, le Zoulou blanc a prouvé par l’exemple que sa musique était capable de traverser les années et les tournées mondiales qu’il donne à nouveau à un rythme plus que soutenu depuis 2004 sont sans le moindre doute le meilleur argument qu’il puisse opposer à ceux qui doutent encore du pouvoir de séduction de ses créations. Le retrouver aujourd’hui dans tous les bacs avec ses chansons préférées mais aussi sur les routes avec pas loin de dix concerts cet été dans l’hexagone est une fois encore une preuve d’amour que cet artiste unique en son genre donne à ceux qui partagent avec lui cette volonté de paix et d’égalité entre les hommes ! Impérissable Johnny Clegg …