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HINDI ZAHRA au BATACLAN (75) pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
dimanche, 06 juin 2010
 

HINDI ZAHRA
LE BATACLAN – PARIS (75)
Le 31 mai 2010

http://www.hindi-zahra.com/
http://www.myspace.com/zahrahindi

Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann
 
Remerciements : William (EMI Music), Bénédicte (Astérios), Albane (EMI Music), Le Bataclan

Quand les sonorités du Maghreb rencontrent le folk, le blues ou le jazz, le résultat a toujours été d'une remarquable musicalité. Et ce soir, au Bataclan, il n'en a pas été autrement. Je dirais même que grâce, en plus, à la voix extraordinaire de Hindi Zahra, cela a pris une tournure absolument magnifique.

Hindi Zahra, c'est la belle histoire d'une berbère née au Maroc pour qui la musique est une véritable passion. Et arriver à mixer tous ses goûts en matière de sons, en passant de ses origines aux sonorités modernes, a été la source de son inspiration. Un métissage de cultures et de passions. Devant une salle bien remplie, c'est avec des textes inspirés de poèmes berbères, entre autres, qu'elle a véritablement enchanté et même charmé tout le public. Et de charme, elle n'en manque pas.

Superbement accompagnée par des musiciens venus de différents univers nous permettant de pénétrer tantôt dans le jazz, tantôt dans le blues, le reggae ou la pop, Hindi Zahra a su s'entourer de personnes ayant la même envie qu'elle, faire que ses propres références musicales puissent se marier avec celles des autres. Un mélange parfaitement amalgamé entre Orient et Occident. Mais comment pouvait-il en être autrement quand on a été entouré de musique raï mais aussi par le rock et le blues. Quand ensuite on se prend de passion pour les James Brown ou Aretha Franklin, la soul vient elle aussi se greffer à cet univers.

Un peu de nostalgie, beaucoup de poésie, un brin de folie, beaucoup d'intensité, le tout servi par une voix de velours à la fois sensuelle et chaude, il n'en faut pas plus pour que le Bataclan soit complètement retourné. A voir et à écouter dès que vous le pourrez.

Yann Charles – juin 2010