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M.Z. pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 22 juin 2010
 

Heavenwards
(Brennus Music – 2010) 
Durée 57’18 – 12 Titres 

http://www.mz-music.com
http://www.myspace.com/mzneoclassicalmetal

On a longtemps connu M.Z. comme un groupe de metal instrumental et s’il a fallu attendre six années et quatre albums pour que le trio se mue en quartet et qu’il accueille en son sein un chanteur, jamais la foi n’a abandonné le tandem de créateurs composé du bassiste Markus Fortunato et du guitariste virtuose Zan Dang et leur complice batteur Laurent Bourgin. Entérinée par la sortie de « Nostalgic Heroes » en 2007, l’arrivée de Jean-Jacques Fanciullotti au chant insufflera une nouvelle dynamique au combo et c’est en enfonçant le clou avec un live puis avec ce nouvel album studio que le quartet lyonnais a souhaité marquer une nouvelle étape dans sa carrière, franchissant un pas de plus vers une professionnalisation qui semble inévitable vu son niveau de maturité mais qui ne peut véritablement s’envisager qu’avec une augmentation substantielle du nombre de concerts que donne le groupe … « Heavenwards » semble être l’argument qu’il manquait jusqu’alors à M.Z. pour enfin arriver à bon terme !    

Ces quatre là ont tout compris du metal mélodique mais aussi du rock progressif et c’est en mélangeant avec intelligence ces deux influences majeures qu’ils nous livrent une musique certes un peu téléphonée mais tellement bien jouée que l’on en redemande à chaque fois. En fermant les yeux et en se replongeant quelques années voire quelques décennies en arrière, on voit resurgir les vieux fantômes d’Accept et de Whitesnake avec en prime un petit côté ambitieux entre Led Zep et Dream Theater qui n’est pas sans laisser l’auditeur pensif … Mais plus que toutes ces influences à dominante rock, on sent également que les membres de M.Z. ont travaillé leurs classiques puisque c’est en s’offrant quelques dérapages bien contrôlés vers Vivaldi ou encore Schubert et Chopin qu’ils parviennent à trouver leur véritable identité, offrant une certaine originalité à des pièces comme « Planet Hell », « Engraved On The Wall », « Long For Dominate » ou « Rising Nightmare » et lançant même l’intro du tittle track au piano classique avant de laisser les grosses guitares faire leur travail tout en respectant un schéma mélodique aussi inattendu que convaincant. Les guitares toujours un peu démonstratives nous rappellent régulièrement que Zan Dang est un des nombreux disciples de Malmsteen mais parviennent toujours à laisser de l’espace aux autres instruments et à offrir son véritable poumon d’oxygène à un album qui fait bien mieux que simplement se tenir. M.Z. parvient à progresser à chacune de ses sorties d’album et à force de persévérance, ça finira forcément par être payant …