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LUDO PIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 17 juin 2010
 

Le temps nous dira
(Arrêtez Ecoutez – 2010) 
Durée 14’50 – 5 Titres

http://www.ludopin.com
http://www.myspace.com/ludopin

Un premier album paru à la fin de l’année 2008 et son single salué non seulement par les médias mais aussi par le public auront suffi à faire de Ludo Pin une des valeurs sures de cette fin de décennie et c’est en enchaînant très vite sur un nouveau projet que le chanteur parisien se rappelle au bon souvenir de ceux qui avaient apprécié les « 3 secondes » qu’il leur avait précédemment accordé. Pour cette nouvelle aventure déclinée en seulement cinq titres, Ludo Pin a voulu s’entourer de femmes et si l’on croise à chaque instant sur « Le temps nous dira » la touche séduisante de Bénédicte Schmitt, on y remarque aussi parfois Ariane Moffatt qui s’impose sur un des titres ou encore Marie Richeux qui fait les chœurs sur deux autres. Dans ce nouvel effort qui une fois de plus se conjugue au conditionnel, Ludo Pin prend encore un peu plus d’envergure et prouve par l’exemple que l’avenir du rock indé ne se fera pas sans lui !

Il a l’art inné de créer une poésie brute de décoffrage, un petit côté direct qui rappelle le Jean-Louis Aubert qui évoluait jadis au sein de Téléphone avec le succès que l’on connaît et c’est forcément avec cette image en tête que l’on avance au gré de ces cinq nouveaux titres où les faux rêveurs se font parfois violence mais sans jamais user de brutalité. « Le temps nous dira » plante à peine le décor que Ludo Pin s’amuse déjà à y faire des pirouettes et à y imposer des exercices de style comme « Calme plat » ou « Il est probable que », trouvant toujours la rime idoine et le ton juste pour faire briller une idée, pour faire apparaître une image … S’il jure ses grands dieux de ne jamais discuter « Les goûts et les couleurs », Ludo Pin impose quand même sa marque propre au morceau et en fait un véritable hymne capable de faire office de single imparable avec son mélange à la fois brouillon et soigné de cuivres et d’electro posé sur des arrangements élégants. Reste désormais à trouver « A qui ? » ce maxi s’adressera le plus naturellement, une question à laquelle le public devrait rapidement apporter lui-même une réponse …