mercredi, 16 juin 2010
Only come out at night
(Metal Heaven – 2010)
Durée 42’14 – 11 Titres
http://www.chrislaney.com
http://www.myspace.com/chrislaney
 On le connaît essentiellement pour son rôle de producteur dans les fameux Polar Studios de Stockholm qui ont été à l’origine de quelques-uns des très gros cartons discographiques mondiaux mais Chris Laney est également un brillant guitariste doublé d’un excellent chanteur qui a participé activement à différents groupes comme Randy Piper’s Animal ou Zan Clan et qui mène désormais de front une carrière solo concrétisée aujourd’hui par un deuxième album sur lequel il a convié quelques potes, et non des moindres, à poser leur griffe. C’est ainsi que l’on retrouve rien de moins que Bruce Kulick de Kiss, Brian Robertson de Thin Lizzy et Motörhead, Conny Bloom de Hanoï Rocks, Ian Haugland d’Europe mais aussi quelques autres sur « Only Come Out At Night », un album qui débarque dans les bacs un an après « Pure », son prédécesseur … Pressé d’en découdre avec la scène ? Chris Laney en a tout l’air …
C’est un hard rock des plus conventionnels mais également des plus efficaces que distille le Suédois, mettant dedans autant de gros riffs que de belles mélodies pour en arriver au bout du compte au croisement ultime de tout ce qui a fait son succès de producteur, qui lui a permis de décrocher pas moins de deux Swedish Grammys et de se voir nominé à maintes reprises pour les mêmes récompenses … Un son précis, des compositions simples mais efficaces, des rythmiques carrées, des soli tendus et des chœurs fédérateurs, il ne faut pas grand chose de plus pour que l’on se laisse entraîner dans une volée de belles pièces tantôt très rentre dedans, tantôt plus calibrées pour s’en aller flirter avec la bande FM. Du tittle track jusqu’à « Daydream », l’auditeur se laisse séduire par cette alternance de tubes en puissance comme « Rockstar », « One Kiss Tonight », « Gotta Run » ou « Crush » qui, à défaut de faire évoluer le genre, lui apportent quand même un peu d’essence pour continuer d’alimenter un moteur qui tourne au quart de poil comme un bon vieux V8. S’il n’a pas inventé le rock’n’roll, Chris Laney a tout compris de l’art d’en jouer et c’est déjà pas mal …
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