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THE GENTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 juin 2010
 

The generous thieves
(MVS Records – Anticraft – 2010) 
Durée 33’14 – 9 Titres

http://www.myspace.com/thegenerousthieves

Dans la longue série des power trios qui auront contribué à écrire l’histoire du rock, il en est un qui s’apprête à apporter sa pierre à l’édifice et si ses sonorités sont fabuleusement anglo-saxonnes, c’est pourtant bien de Paris que The Gents est originaire ! Formé par le multi-instrumentiste Thomas Windrif qui y assure le chant et la basse, le combo se nourrit des multiples influences de son frontman qui a vécu aux quatre coins de la planète et dont le palmarès est auréolé d’une collaboration avec Georges Martins, le producteur des Beatles, mais aussi de premières parties pour Police ou encore de titres écrits pour Sting et Neneh Cherry. Accompagné de Xavier Deroin à la guitare et Hervé Koster à la batterie, Thomas passera à l’acte alors qu’il revenait en France après avoir séjourné à Camden et le ton pop punk de « The Generous Thieves » n’est sans doute pas totalement étranger à cet état de fait … Sept bombes bien rock et deux ballades qui font mouche, on n’a rien inventé de mieux pour se faire remarquer !

Rompus à l’exercice de la scène, The Gents ont façonné leur album pour aller le jouer devant un public qui va très vite craquer lorsqu’il sera confronté à cette association de sons crades et de sons propres, de frappes sèches et de riffs tendus, de belles mélodies et de dissonances soigneusement orchestrées … Emmené de force par un « Shadow Show » carrément irrésistible, l’auditeur se laisse facilement submerger par des « The End Of The World », « Loving Days », « Stuck In The Middle » ou « All On It’s Own » et n’en finit plus de craquer à la découverte d’une voix entêtante, d’une guitare ingénieusement verte et d’une rythmique à la fois dépouillée et concise. Partagés entre les écorchures musicales de formations comme Nirvana ou les Rolling Stones et les sons bien proprets de Police ou des Beatles, The Gents trouve un équilibre des plus intéressants et parvient à retenir l’attention tout au long d’un album qui contient ce qui pourrait bien être le gros carton de l’été, la très classieuse ballade « You’d Be The End Of Me », et enfin son pendant absolu, « Crossway ». Un album à découvrir dès sa sortie le 14 juin …