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DAHLIA NOIR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 31 mai 2010
 

Dahlia noir
(Bent Records – 2010) 
Durée 48’26 – 12 Titres 

http://www.myspace.com/dahlianoirtheband

Ce qui n’aurait pu être qu’un projet personnel de Nicolas David, l’ex-chanteur de Veda, est finalement devenu une véritable histoire de groupe puisque Dahlia Noir a fini par trouver son line up et que son frontman s’attache aujourd’hui à le faire tourner pour soutenir un premier album sorti des presses au début de l’année. Avec un nom qui rappelle très fortement une sombre affaire de meurtre survenue au sortir de la seconde guerre mondiale et aujourd’hui encore irrésolue, le quartet rouennais s’offre un côté mystérieux qu’Anthony Magloire-La-Grève aux guitares, Stéphane Couby à la basse et Sébastien Gest à la batterie ont encore un peu accentué en proposant une musique hybride qui fait autant référence à Muse et à Placebo qu’à Led Zeppelin et aux Guns’N Roses … Beaucoup d’influences mais aussi beaucoup d’ingéniosité pour les aider à se compléter, le résultat est sans appel !

Dahlia Noir a tout naturellement trouvé son plus juste équilibre en mélangeant le grain poisseux du rock et les mélodies bien propres sur elles de la pop au point que c’est en plongeant son public dans un gigantesque bain tantôt bouillant et tantôt glacé mais absolument jamais tiède que le groupe parvient à attirer l’oreille mais surtout, et c’est bien le plus difficile pour un groupe de rock, à la retenir. Un peu d’engagement mais sans jamais trop en faire, quelques mises à nu d’une rare sincérité et enfin des textes où l’on passe d’un côté désabusé à un autre presque moqueur, il ne faut pas grand chose de plus pour que les Normands trouvent la formule gagnante, d’autant que rayon musique on touche au moins aussi facilement le Graal qu’avec les lyrics. Sans le moindre temps mort, ce premier effort éponyme nous emmène vers un répertoire qui tient la route et si parfois on se demande un peu où Dahlia Noir veut véritablement en venir, on se laisse très rapidement convaincre par des titres comme « So Far So Good », « Tune Of Desolation », « Alive » ou « Cross The Line » qui ne manquent jamais de mettre la barre un peu plus haute pour mieux inviter l’auditeur à foncer tête baisser et à se jeter corps et âme dans la musique d’un groupe comme on les aime. Taillé sur mesure pour le live, l’album n’aura aucun mal à s’y faire une place de choix !